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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Dominateur cette saison sous les couleurs d’Oklahoma City, Shai Gilgeous-Alexander a été récompensé par un trophée du MVP. Le Canadien a d’ailleurs dévoilé la clé de son succès récemment, lui qui s’impose une règle stricte à la maison.
2024-25 a été l’année de la consécration pour Shai Gilgeous-Alexander, et ce n’est peut-être pas encore fini. Le Thunder s’apprête à disputer les Finales NBA contre les Pacers et a l’occasion de remporter le premier titre de son histoire, après avoir échoué à le faire face au Heat en 2012-13. Un sacre renforcerait un peu plus le statut de légende de l’arrière du côté d’Oklahoma City, qu’il a d’ores et déjà acquis à l’âge de 26 ans.
Aux côtés de Kevin Durant et Russell Westbrook, le Canadien est en effet devenu l’un des plus grands joueurs de l’histoire de la franchise. Comme ces derniers, il a été élu MVP cette saison après réalisé une troisième année consécutive à plus de 30 points de moyenne, terminant meilleur marqueur de la ligue au passage avec 32.7 points par match. Le tout en terminant avec le meilleur bilan de la NBA avec OKC (68-14).
Shai Gilgeous-Alexander raconte sa vie loin des terrains
Ces exploits ne sont pas le fruit du hasard, mais plutôt le résultat de beaucoup de travail réalisé en dehors des matchs. SGA ne néglige rien à l’entraînement et travaille dur mais pour ne pas finir en burn-out, il tâche également de s’éloigner autant que possible de sa profession quand il est à la maison. Voilà ce qu’il disait en conférence de presse :
Honnêtement, je me déconnecte complètement. J’éteins la télé pour éviter les résumés de basket, je ne regarde pas de basket. Je passe juste du temps avec ma famille et mes amis et j’essaie de m’éloigner complètement du basket, car il occupe une grande partie de ma vie. Et quand vient le moment de m’y remettre, j’ai hâte de m’y replonger comme si ça m’avait manqué.
Là où certains joueurs se sont entièrement dédiés au basket-ball, y compris dans leur vie privée, SGA préfère au contraire se concentrer sur ses proches quand il ne doit pas enfiler son maillot. Un moyen pour lui de conserver cette passion pour son sport et qui lui permet d’être investi à 100% quand le coup d’envoi retentit.
De toute évidence, la méthode porte ses fruits puisqu’il sort de la meilleure saisons de sa carrière, au point d’aligner des statistiques pas vues depuis Michael Jordan dans son prime. C’est dire la domination outrageuse du Canadien sur les parquets et si le Thunder venait à gagner le titre, ce ne serait pas étonnant qu’il soit élu MVP des Finales.
