Europe – Champion de Grèce, Evan Fournier salement taclé : « Même Michael Jordan ne pourrait pas faire ça »

Evan Fournier
Pierre Haessig

Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif

Les finales du championnat grec sont terminées, et c’est sans doute une excellente nouvelle. Le duel entre l’Olympiakos et le Panathinaïkos a été marqué par de nombreux débordements, et notamment celui d’Evan Fournier. D’ailleurs, le Français a encore fait polémique ce dimanche.

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Les rivalités font vivre le sport, et celle qui oppose l’Olympiakos au Panathinaïkos a fait du championnat grec le centre de la planète basket pendant quelques jours. C’est peut-être une première dans l’histoire de ce sport : le gouvernement a dû intervenir et suspendre les finales pour que tout le monde puisse reprendre ses esprits et se calmer. Une décision forte qui n’a pas été bénéfique.

Car dans le match 3, il y a eu des grosses fautes, des expulsions, mais aussi un geste assez inattendu de la part du Français Evan Fournier. Après avoir passé plus de 10 ans dans un championnat aussi aseptisé que la NBA, l’arrière tricolore a vite compris l’ambiance dans les volcans européens. L’ambiance des finales résumée en une poignée de secondes.

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Nouvelle polémique autour d’Evan Fournier en Grèce



Agacé par les supporters adverses et par une agression, Evan Fournier a perdu son sang-froid en mimant ce geste obscène. Expulsé, il a finalement hérité d’une amende de 30 000 dollars, mais a eu le droit de participer au quatrième et dernier match de la série. L’arrière a pu contribuer au titre de l’Olympiakos, ce qui a mis le propriétaire du Pana hors de lui. Dimitris Giannakopoulos a parlé du Français :

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Donc, à partir d’aujourd’hui, un athlète peut faire n’importe quel geste sur le terrain, dans n’importe quelle salle, sans être sanctionné ? C’est ce qu’on appelle la justice sportive ? La justice tout court ? J’ai vraiment peur de ce qui va arriver dans le sport à l’avenir. L’année dernière, j’ai promis aux supporters de créer une équipe capable de battre les arbitres. Je l’ai fait, nous avons remporté l’EuroLeague et le championnat.

Maintenant, avec ce que j’ai vu, je vais devoir monter une équipe pour battre les arbitres, nos adversaires et le gouvernement de ce pays. Malheureusement, je n’ai pas assez d’argent pour cela. Même si je faisais venir Michael Jordan, il ne pourrait pas gagner dans ces conditions. Je veux vraiment m’excuser auprès de tous les supporters du Panathinaïkos. Le gouvernement grec ne veut pas se mettre à dos les millions de fans de l’Olympiakos.

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