Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Cela fait maintenant quelques années que Shai Gilgeous-Alexander joue pour le Thunder, dont il est devenu le franchise player. Récemment élu MVP, le Canadien est d’ailleurs revenu sur ses premiers à Oklahoma City en 2019, un détail l’ayant notamment perturbé.
Il est le troisième MVP de l’histoire du Thunder, après Kevin Durant en 2014 et Russell Westbrook en 2017. Autrement dit, Shai Gilgeous-Alexander fait d’ores et déjà partie des plus grands joueurs de l’histoire de la franchise, d’autant qu’il est également arrivé à la hisser en Finales NBA en plus d’avoir signé son meilleur bilan all-time en saison régulière (69 victoires pour 14 défaites).
L’arrière a de quoi être fier de ses accomplissements avec son équipe, lui qui a bouclé la campagne régulière de cette année avec 32.7 points, 5 rebonds et 6.4 passes décisives par match. De quoi lui permettre d’être également couronné meilleur marqueur de la ligue, histoire d’embellir un peu plus le portrait. Là encore, il rejoint KD et le Brodie dans un cercle très restreint, du côté d’OKC.
Et pourtant, il existait autrefois un monde dans lequel SGA ne portait pas le maillot du Thunder en NBA, ce qui semble inconcevable de nos jours. Car en arrivant dans la grande ligue en 2018, c’est aux Clippers que l’intéressé a fait ses débuts professionnels… avant que tout ne bascule un an plus tard, suite à l’arrivée d’un Kawhi Leonard fraîchement sacré champion avec Toronto.
SGA raconte son arrivée à Oklahoma City
Afin de l’entourer d’une deuxième superstar, la franchise Angeline avait ainsi jeté son dévolu sur Paul George, qui évoluait à Oklahoma City. Afin de convaincre le GM Sam Presti de céder l’ailier, les Clippers avaient été forcés de céder Shai en contrepartie. Six ans plus tard, c’est clairement le Thunder qui a remporté le transfert ! Le joueur se rappelle d’ailleurs très bien de son arrivée :
Le premier soir après mon transfert ici, j’ai vu tous les ballons parfaitement alignés dans la salle, tout organisé, les bouteilles Gatorades, les serviettes… Au début je trouvais ça étrange, presque obsessionnel. Puis j’ai compris à quel point cette organisation permettait aux joueurs de grandir. Ici, on doit juste jouer, tout est prêt pour nous.
D’abord perturbé par l’ambiance qui régnait à OKC, SGA s’est cependant rapidement acclimaté à ce nouvel environnement au point d’en devenir la figure de proue. Aujourd’hui, il est à la tête d’une armada terrifiante qui comprend Jalen Williams, Alex Caruso ou encore Chet Holmgren et Luguentz Dort. L’avenir leur appartient et tout particulièrement à lui.