Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Loïs Boisson a réalisé l’un des plus grands exploits de l’année, en se hissant en demi-finale à Roland-Garros. L’engouement autour de la jeune Français crève désormais le plafond, mais l’ancienne joueuse Amélie Mauresmo a tenu à calmer les ardeurs des fans.
Personne ne s’attendait ça et surtout, personne ne l’attendait elle. Mais en l’espace de quelques jours, Loïs Boisson est devenue l’un des plus gros phénomènes du sport français sur ces dernières années. Classée 361e mondiale avant le prestigieux tournoi de Roland-Garros, elle a depuis réalisé un bon titanesque dans les rankings (65e).
C’est du jamais vu dans l’histoire de la petite balle jaune, preuve de l’ampleur de l’exploit réalisé par la jeune joueuse de 22 ans. Il aura fallu que la future championne Coco Gauff se dresse face à elle pour que la Dijonnaise s’incline enfin, elle qui avait quand même atteint le stade des demi-finales. L’avenir s’annonce radieux pour elle.
Amélie Mauresmo prévient Loïs Boisson avant Wimbledon
Cet avenir pourrait d’ailleurs la mener à Wimbledon, elle qui a demandé une wild-card après son bond au classement alors qu’elle n’était initialement pas retenue pour le tournoi. En cas d’échec, elle participera quand même aux qualifications afin de continuer sur sa lancée. Bien que cela s’annonce bien plus compliqué selon Amélie Mauresmo, l’ancienne joueuse française s’étant exprimée sur les chances de Boisson :
Le jeu sur herbe reste spécial. Ça nécessite des ajustements et de l’expérience, alors il faudra peut-être lui laisser un peu de temps. Je pense que ce sera plus difficile sur gazon.
Après avoir brillé sur terre battue, la pépite tricolore va désormais devoir s’essayer à un tout nouvel environnement pour elle, comme Boisson l’a confié :
Je n’ai jamais vu un court de gazon en vrai. Je vais essayer de me faire plaisir, ce sera la première fois et c’est important de prendre ça légèrement. Je ne connais pas du tout et ce sera déjà important, juste de jouer. Il faudra faire des choses différemment et prendre beaucoup de recul. Il faudra jouer le petit jeu, le slice, les montées au filet, apprendre à me déplacer sur herbe…
Pas forcément les conditions idéales alors qu’elle doit maintenant gérer la hype colossale autour de sa personne. Cela dit, son coach Florian Reynet se dit optimiste :
Elle a le potentiel pour vraiment bien jouer sur gazon. On va faire le max pour qu’elle se prépare mais je suis positif.