Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif
Pacôme Dadiet était l’un des derniers Français concernés par les playoffs, lui qui a été éliminé en finale de conférence avec les Knicks. De retour dans l’Hexagone pour les vacances, il a pris le temps de répondre à l’invitation de beIN Sports. Il est revenu sur ses débuts dans la ligue.
Cette saison, deux jeunes Français ont particulièrement fait parler d’eux en NBA. Le premier, c’est évidemment Zaccharie Risacher, premier choix de la dernière draft. Sélectionné par les Hawks, il a rapidement été mis dans le 5 de départ par Quin Snyder, et petit à petit, en même temps qu’il gagnait en confiance, il a fait l’étalage de tout son potentiel offensif.
L’autre, c’est Alex Sarr, son dauphin en juin dernier. Dans une équipe comme celle des Wizards, où la pression des résultats n’existe pas pour le moment, l’intérieur a pu prendre ses marques à son rythme, même si les fans auraient aimé en voir plus dans l’agressivité. Il est parfois trop gentil dans ses interventions, et c’est une chose que l’ancien DPOY Marcus Smart voudra gommer rapidement.
Pacôme Dadiet parle de sa saison à New York
S’il a été moins médiatisé que les autres, il y a un tricolore qui a participé à la finale de conférence à l’Est ces derniers jours. Il s’agit de Pacôme Dadiet, mais, malheureusement pour lui, ses Knicks ont été éliminés par les Pacers. Il est donc de retour en France pour les vacances, l’occasion pour lui de revenir sur ses débuts et sur sa place à New York.
Ça peut impressionner d’arriver chez les Knicks, à New York, mais dans chaque situation il y a du bon à tirer. Dans cette équipe, j’ai énormément de très bons coéquipiers, donc j’apprends tous les jours. En termes de discipline, Tom Thibodeau était vraiment bien pour cadrer les jeunes. Ça pose de bonnes bases. Ce qui m’a le plus marqué, c’est le nombre de matchs. Ça change beaucoup de choses, notamment sur la récupération. Il faut vite être mature.
Après, on sait que la NBA est une grande ligue, mais quand on voit certains joueurs en vrai, c’est encore plus frappant. Pareil quand je suis rentré en playoffs, ça fait toujours plaisir, je prends ce qu’il y a à prendre. Quand je suis rentré contre Boston au TD Garden, j’ai essayé d’apporter, même si le score était largement défavorable. Ce que j’ai appris, c’est l’importance d’avoir une routine au quotidien.
Même sans jouer beaucoup, Pacôme Dadiet a pu prendre de l’expérience cette saison et progresser. Déjà, il avait un entraîneur intransigeant qui était aussi dur avec lui qu’avec les stars. Ensuite, avec des coéquipiers comme Jalen Brunson et Karl-Anthony Towns, il a pu voir l’importance de la routine quotidienne pour atteindre le très haut niveau. Maintenant, il va falloir gagner sa place !