WNBA – Après seulement 8 matches, Janelle Salaün rend son verdict : « Franchement, c’est très dur »

Janelle Salaun, nouvelle star de l'équipe de France
DELLY (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Non draftée en 2023, Janelle Salaün a malgré tout intégré la WNBA cette année et y réalise jusqu’ici une saison rookie très encourageante. Appelée à dresser un premier bilan de son aventure sur place, la Française a évoqué les difficultés qu’elle y rencontre.

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À 23 ans, son CV paraissait déjà très fourni. Championne de France et finaliste de l’EuroLeague en 2024, auteure d’un doublé coupe-championnat en Italie cette saison, médaillée d’argent aux Jeux Olympiques de Paris… Janelle Salaün pouvait se montrer fière de son parcours en l’état. Mais avant de prendre part à l’Eurobasket cet été avec l’équipe de France, elle a décidé de relever un nouveau défi sur les parquets… de WNBA.

Janelle Salaün honnête sur l’exigence de la WNBA

Signée par la nouvelle franchise des Golden State Valkyries, Salaün réalise jusqu’à présent des prestations très satisfaisantes aux États-Unis. Elle vient d’ailleurs de livrer la meilleure d’entre elles ce lundi, elle qui a compilé 21 points et 8 rebonds dans la victoire de son équipe face aux Sparks. De quoi incarner de fort belle manière la nouvelle vague tricolore qui déferle sur la WNBA, dont elle s’est félicitée en conférence de presse :

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Janelle Salaün : C’est vrai qu’il y a de plus en plus d’engouement en France pour la WNBA. C’est rafraîchissant et encourageant pour la suite. J’espère qu’au travers de nos performances, que ce soit les miennes, celles de Carla (Leite, sa coéquipière à Golden State, ndlr) ou des autres Françaises, on va continuer à faire découvrir la ligue aux gens en France.



Forcément heureuse du rayonnement croissant de la WNBA dans son pays, la jeune ailière espère y inspirer les jeunes basketteuses à suivre ses traces. Cela ne pourrait après tout que faire les affaires du basket tricolore, qui possède déjà une place importante à l’échelle internationale. Or, ses éventuelles successeurs feraient bien selon elle de se préparer physiquement au rythme infernale de la ligue nord-américaine :

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Janelle Salaün : Pour être honnête, je trouve que c’est vraiment difficile sur le plan physique. Avant d’arriver dans cette ligue, je ne pense pas qu’on réalise à quel point c’est difficile et exigeant physiquement de jouer tous les matches. D’ailleurs, je pense m’être heurtée à un mur après mon (cinquième) match ici, contre Minnesota. Et ouais, depuis, c’est compliqué sur le plan physique.

Les derniers matches ont été difficiles pour moi à ce niveau, celui-ci aussi. Mais d’une certaine façon, c’est une bonne chose parce que ça va me permettre de continuer à progresser. Mais sans vous mentir, franchement, c’est très dur.

Les futures représentantes de la France outre-Atlantique savent donc à quoi s’en tenir avec cet avertissement.

NBA 24/24 WNBA