L’ayant côtoyé à Roland-Garros, le Français Enzo Couacaud cash sur Carlos Alcaraz : « Très superficiel »

Les joueurs de tennis Carlos Alcaraz (gauche) et Enzo Couacaud (droite)
Olympics (DR) / Eurosport (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Actuellement 454ème joueur mondial au classement ATP, Enzo Couacaud n’a dès lors pas eu la chance de participer au tournoi de Roland-Garros. Malgré cela, il a pu y jouer à plusieurs reprises avec… Carlos Alcaraz, et s’est livré sur cette belle opportunité.

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Peu importe le résultat de sa finale face à Jannik Sinner, il était destiné à voir l’écart qui les sépare s’agrandir au classement ATP. Carlos Alcaraz avait néanmoins tout intérêt à limiter la casse et à conserver son titre à Roland-Garros. Chose qu’il a faite de manière héroïque en remportant un match d’anthologie (4-6, 6-7, 6-4, 7-6, 7-6), après avoir notamment sauvé trois balles de match en faveur de l’Italien.

Enzo Couacaud raconte ses entraînements avec Carlos Alcaraz

Avant de soulever la Coupe des Mousquetaires à l’issue de la quinzaine, Alcaraz n’a pas eu à disposer du moindre joueur français sur son parcours. En revanche, il a tapé quelques balles de façon quotidienne avec… Enzo Couacaud, qui a endossé le rôle de sparring-partner. Interrogé sur cette expérience par Eurosport, le Mauricien d’origine en a tout d’abord révélé les coulisses, lui qui a su faire preuve d’opportunisme :

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Enzo Couacaud : Grâce à l’Union Nationale des Joueurs Professionnels de Tennis, on a la chance d’avoir un badge en tant que membre du Top 30 français. Et en fait, quelqu’un dans les bureaux m’a appelé en me disant, « Il y a Carlos qui est disponible pour un échauffement, est-ce que ça te dirait ? » Évidemment, avec des joueurs comme ça, c’est dur de refuser. (…) Au final, ça a collé et ça a duré quinze jours.



Chargé d’accompagner « Carlitos » dans ses entraînements et d’effectuer avec lui les exercices de son choix, Couacaud s’est exécuté avec plaisir. Le tout, sans pour autant pouvoir vraiment créer un quelconque lien avec son homologue espagnol :

Enzo Couacaud : Ça s’est très bien passé. Carlos est quelqu’un de très facile, qui n’a pas de grosses exigences sur le terrain. On s’est bien entendus.

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Après, c’était très superficiel. Forcément, sur une séance de 30/45 minutes ou 1h, ce n’est pas là qu’on se raconte nos vies. Il y avait quelques bêtises qui volaient à droite à gauche, mais c’était très léger et très sympa. (…) J’ai un peu discuté avec son coach, Juan-Carlos (Ferrero), mais avec lui directement, non. Je pense qu’il était déjà assez sollicité comme ça, donc il ne fallait pas en rajouter une couche.

Respectueux, l’actuel 454ème joueur mondial a également su se montrer modeste. Ainsi, pas question pour lui de s’attribuer un quelconque mérite dans le triomphe final d’Alcaraz :

Enzo Couacaud : Je n’y suis pour rien dans le succès qu’il a rencontré sur la quinzaine. Il aurait fait ça avec n’importe quel autre joueur, ça aurait été pareil !

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