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Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Tandis que le « soccer » gagne en popularité aux États-Unis, certaines stars de NBA se placent comme de véritables passionnées du ballon rond. Parmi elles, Jimmy Butler, qui pourrait bien rendre très prochainement un joli service… à l’Olympique Lyonnais.
Avant d’accueillir la Coupe du monde 2026 dans un an, c’est une sorte de répétition générale qui se prépare outre-Atlantique. Pays hôte de la Coupe du monde des clubs qui s’apprête à débuter, les États-Unis auront alors l’occasion de montrer l’engouement croissant autour du football qui s’observe en leur sein. Engouement qui touche également… la NBA, dont certaines figures apparaissent comme de vrais spécialistes.
Jimmy Butler, sauveur indirect de l’Olympique Lyonnais ?
Depuis quelques années, il n’est plus rare de voir des stars de la ligue assister à des rencontres de « soccer ». À commencer par Jimmy Butler, qui entretient par exemple une belle amitié avec Neymar Jr. Mais au lieu d’aider l’ancienne équipe du Brésilien, le Paris Saint-Germain, l’ailier des Warriors serait sur le point d’enlever une belle épine du pied… à l’Olympique Lyonnais. Matt Woosnam de The Athletic rapporte en effet :
Matt Woosnam : Des sources ont récemment rapporté à The Athletic qu’un consortium d’investisseurs spécialisés dans le domaine du sport et du divertissement, qui inclut notamment la star NBA Jimmy Butler, devrait transmettre une offre de plus de 200 millions de dollars pour acquérir les parts du club de football de Crystal Palace détenues par Eagle Football, à hauteur de 43%.
À l’instar d’un LeBron James, propriétaire minoritaire de Liverpool, Butler pourrait donc se joindre à l’actionnariat d’un club de Premier League. Et compte tenu des sommes d’argent brassées par le championnat anglais, cet investissement pourrait assez rapidement s’avérer très rentable pour lui. Mais alors, en quoi tout cela ferait-il les affaires de l’Olympique Lyonnais ?
Il faut savoir que la structure Eagle Football, qui cherche depuis de longs mois à céder ses parts et ainsi rompre ses liens avec Crystal Palace, détient plusieurs autres clubs à travers le monde. Parmi eux, l’OL, qui a rejoint la galaxie de John Textor lorsque ce dernier a pris la place de Jean-Michel Aulas il y a quelques années. Et force est de constater que les finances des Gones auraient bien besoin d’une telle entrée d’argent.
Cela fait en effet plusieurs mois que la DNCG, qui veille sur les comptes des clubs de football professionnels français, se montre alarmiste sur la situation économique lyonnaise. Tant et si bien qu’elle a menacé le club rhodanien de le rétrograder en Ligue 2 s’il ne redressait pas la barre sur le plan économique. Les quelque 200 millions que pourrait amasser Eagle Football ne leur ferait donc certainement pas de mal.
