4 ans après, Olivier Giroud cash sur sa venue à Milan : « Maldini m’a dit que c’était une malédiction »

L'attaquant français Olivier Giroud (gauche) et l'ancien défenseur italien Paolo Maldini (droite)
FIFA (DR) / Serie A (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Avant de quitter l’Europe et de rejoindre le Los Angeles FC, Olivier Giroud a évolué dans de très grands clubs, parmi lesquels l’AC Milan. Il est d’ailleurs revenu sur sa signature en Lombardie et sur l’avertissement que lui aurait alors lancé l’illustre Paolo Maldini.

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À bientôt 39 ans, il n’a pas fini de peser sur les défenses adverses. Certes éloigné des radars européens depuis quelques mois, Olivier Giroud poursuit sa remarquable carrière aux États-Unis, dans les rangs du Los Angeles FC. Il s’apprête d’ailleurs à participer au nouveau format de la Coupe du monde des clubs, durant laquelle il disputera dès lundi un match symbolique pour lui… face à Chelsea.

Ancien joueur des Blues, l’attaquant français s’est dès lors montré impatient en conférence de presse. Ce, même s’il n’affrontera pas beaucoup de visages connus :

Olivier Giroud : Le club a beaucoup changé depuis mon départ, à tous les niveaux. (…) D’ailleurs, je crois que je n’ai joué qu’avec deux joueurs de l’équipe actuelle : Reece James et (Trevoh) Chalobah.

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La mise en garde de Paolo Maldini pour Olivier Giroud à Milan

Parti de Chelsea en 2021, Giroud a effectivement vu l’effectif londonien subir un vaste remue-ménage qui se poursuit actuellement. Le jeune buteur anglais Liam Delap vient par exemple d’être recruté et portera le n°9. Interrogé sur une éventuelle pression vis-à-vis de ce mythique numéro, l’international tricolore a souhaité couper court à cette croyance et s’est pour cela servi de son propre exemple :



Olivier Giroud : Quand j’ai signé à l’AC Milan, pendant l’un de mes premiers entretiens avec Paolo Maldini, il m’a dit, « Tu es sûr que tu veux porter le n°9 ? » Il m’a dit que c’était une sorte de malédiction dans ce club. Je lui ai répondu, « Ce n’est pas le numéro que je vais porter dans mon dos qui va me permettre d’être bon ou de marquer des buts. Donc oui, je suis sûr de vouloir le n°9 ! »

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Après ça, je lui ai montré qu’il n’y avait pas de malédiction, étant donné que je me suis bien débrouillé sur le terrain.

Grâce à ses 49 buts inscrits sous les couleurs de l’AC Milan, Giroud a donc prouvé qu’un simple numéro de maillot ne définit pas la réussite d’un joueur dans un club. De ce fait, il ne se montre pas forcément très inquiet pour le sort de Liam Delap à Chelsea :

Olivier Giroud : Quand vous jouez attaquant, il y a forcément beaucoup de pression sur vos épaules. Cela dit, pour moi, ça reste le meilleur poste dans le football, même s’il y a évidemment des hauts et des bas. Il faut être préparé à ça. Mais s’il a la bonne mentalité, en sachant qu’il est très talentueux et que ses coéquipiers vont l’aider à bien s’intégrer dans l’équipe, ça va bien se passer pour lui.

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