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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
En près de 20 ans passés sous le maillot de San Antonio, Tim Duncan n’a jamais été connu pour être particulièrement bavard sur le terrain. Mais selon Kevin Garnett, le quintuple champion NBA était tout à fait capable de trash-talker… à sa manière.
Plus de 26.000 points, 15.000 rebonds et 3.000 contres en carrière, cinq bagues de champion NBA, deux titres de MVP de saison régulières et trois trophées de MVP des Finales. Le palmarès de Tim Duncan est absolument légendaire, d’autant plus qu’il y est parvenu en ne jouant que pour une seule franchise : les Spurs.
Près de dix ans après sa retraite, le Big Fundamental est toujours considéré comme le plus grand ailier-fort de tous les temps et un membre du Top 10 all-time. Mais contrairement aux autres membres de ce prestigieux classement, les histoires autour de lui se font plus discrètes… à l’image du joueur finalement, qui a toujours eu la réputation d’être un taiseux sur les terrains comme en dehors. Enfin, pas tout le temps…
Kevin Garnett traumatisé par le trash-talking de Tim Duncan
Car même si cela ne se voyait pas forcément au premier coup d’oeil, TD savait totalement remettre ses pairs à sa place. Tony Parker avait notamment dû attendre un an avant que son leader ne lui adresse la parole à San Antonio. Quant à ses adversaires, ils n’échappaient pas non plus à quelques piques assassines selon Kevin Garnett, qui l’a affronté à d’innombrables reprises et qui s’était exprimé sur le sujet :
Matt Barnes : Est-ce qu’il y avait dont tu savais qu’il pouvait assumer ses paroles et qu’il allait te trash-talker ?
Kevin Garnett : Croyez-le ou non, Tim Duncan… Les gens ne le voyaient pas s’exprimer verbalement parce qu’il ne faisait pas des phrases complètes. Timmy te titillait en quelques mots : « je t’ai eu », « oh, presque ». Le pire de tous, c’est quand il disait : « Bien essayé » (en imitant une fessée, ndlr).
C’est toujours subtil, il ne cherchait pas à jouer les gangsters, il n’essayait pas de la jouer hardcore. Il te mettait simplement dos au mur de manière subtile et te faisais jouer selon ses envies.
Le genre de petites phrases qui doivent effectivement rendre fou n’importe quel joueur NBA, d’autant plus qu’ils étaient impuissants face à lui. Les fans adorent :
@A_Rudebwoy : Mec, entendre « bien essayé » ça doit te faire dégoupiller
@DevDock : Timmy était une bête.
@the_mooshoo : Imaginez être Garnett et entendre « bien essayé »… Il devait être LIVIDE.
@mrey_0001 : Ce n’était même pas du trash-talking, mais ça faisait encore plus mal
