Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Depuis qu’elle a rangé sa raquette à la fin de Roland-Garros 2024, Alizé Cornet s’est rapidement reconvertie avec succès dans les commentaires télé. Naturelle, précise, à l’aise devant la caméra, elle s’impose déjà comme une voix familière des fans de tennis. Mais ce nouveau rôle a aussi laissé place à des moments de sincérité… parfois inattendus. L’un d’eux concerne une icône du tennis mondial : Rafael Nadal, himself.
Lors d’un passage remarqué sur Canal+ en avril 2024, Alizé Cornet avait eu la surprise de recevoir un message vidéo de félicitations signé Rafael Nadal, qui la congratulait pour l’ensemble de son « incroyable carrière », pour paraphraser le légendaire Espagnol.
Très émue en direct, la Niçoise avait laissé tomber le masque de la consultante pour laisser place à l’admiratrice de toujours. Une émotion intense qu’elle n’a pas cherchée à masquer :
Je tremble. Je pense que j’ai osé lui parler une fois dans ma vie, c’est dire mon admiration pour lui. Il a été un exemple pour moi.
Alizé Cornet est allée jusqu’à rêver de Rafael Nadal
Quelques semaines plus tard, en conférence de presse après son ultime match professionnel à Roland-Garros, Cornet a récidivé dans un registre plus inattendu. Interrogée sur son état d’esprit au réveil de ce jour si particulier, elle a lâché une anecdote assez insolite — et très spontanée — toujours liée à l’Espagnol.
J’ai plutôt bien dormi. J’ai rêvé de Rafa toute la nuit. Il me proposait de faire un match en 3 sets gagnants à Strasbourg. Normal (rires). Improbable ouais… Après, j’étais avec sa famille, on célébrait. C’était une nuit… Donc je me suis réveillée, j’ai dit : « Bon, ben… »
Si les rêves d’Alizé Cornet ne se réaliseront probablement jamais sur le court, ils disent beaucoup de la place que Rafael Nadal occupe dans l’imaginaire de toute une génération de joueurs et de joueuses. Avec 14 titres à Roland-Garros, une éthique de travail reconnue, et un respect quasi universel, il reste une figure presque mythique du circuit.
Chez Cornet, cette admiration n’a rien d’un effet de style. Longtemps habituée aux joutes intenses sur le circuit féminin, elle n’a jamais dissimulé son penchant pour le jeu, la combativité et l’attitude du Majorquin. Et maintenant qu’elle commente les matchs depuis la cabine, elle semble savourer pleinement cette nouvelle proximité… même imaginaire.
Ces confidences, touchantes et sincères, participent aussi à forger le ton nouveau qu’Alizé Cornet apporte dans sa reconversion. Moins scolaire, plus humaine, toujours engagée. Et avec un petit faible pour Rafa — comme beaucoup de passionnés de tennis, finalement.