Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif
À Lyon, on sait comment former des jeunes qui atteignent le niveau international. Rachid Ghezzal fait partie de ces talents, lui qui compte de nombreuses sélections avec l’équipe d’Algérie. Dans une récente interview, il est revenu sur son seul passage chez les Bleus.
Si le centre de formation de l’Olympique Lyonnais n’est plus aussi performant qu’il y a quelques années, le club rhodanien est toujours capable de sortir des pépites. La preuve, à peine le championnat de Ligue 1 terminé, plusieurs grands clubs se sont arraché les services du prodige Rayan Cherki, le jeune international tricolore. Au final, c’est Manchester City qui s’est offert ses services.
Ce qui est fort avec l’OL, c’est qu’ils forment des joueurs d’exception quand le club en a le plus besoin. Pendant la construction du Groupama Stadium, quand les caisses étaient presque vides, ce sont tous les enfants de la ville qui ont assuré la transition, avec en tête d’affiche Alexandre Lacazette et Corentin Tolisso. Rachid Ghezzal faisait également partie de cette génération.
Rachid Ghezzal parle de sa seule aventure en équipe de France
🇩🇿 Ghezzal Rachid, en solo ✨
— Ligue 1 McDonald's (@Ligue1) December 7, 2024
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Comme de nombreux talents formés à l’OL, Rachid Ghezzal avait tapé dans l’œil des sélectionneurs français chez les jeunes. Il avait d’ailleurs participé au prestigieux tournoi de Toulon avec les autres talents de la génération 92. Mais, lors de son passage dans le « Club des 5 », il a expliqué pourquoi la France n’avait jamais été une option crédible à ses yeux.
Le tournoi de Toulon, je l’ai fait avec l’équipe de France pour voir ce que c’était. Je n’ai jamais été appelé pendant toute ma formation, et là, j’ai vu que toutes les stars de ma génération y étaient. Je voulais voir ce que c’était, c’est un tournoi prestigieux qui n’engage à rien. Mais je savais que je voulais jouer pour l’Algérie. Aujourd’hui, c’est difficile pour les jeunes de faire un choix, ils ont trop de pression. Ce qui a facilité ma décision, c’est que mon grand frère avait déjà traversé cela.
Rachid Ghezzal n’a jamais eu de problème avec sa double nationalité, il a su très rapidement qu’il voulait suivre l’exemple de son grand frère Abdelkader et jouer pour l’équipe d’Algérie. Ce n’est pas pour autant qu’il a fait une croix sur le très prestigieux tournoi de Toulon, passage obligatoire pour les jeunes prodiges du ballon rond. Il a eu la chance de récupérer les équipements de l’équipe de France, avant de se tourner vers les Fennecs.