Le sombre aveu de Novak Djokovic sur son début de carrière : « Mon père a dû aller voir des criminels »

La star serbe du tennis, Novak Djokovic, ici en conférence de presse lors de l'US Open
US Open (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Aujourd’hui considéré par beaucoup comme le plus grand tennisman de tous les temps, Novak Djokovic n’a pas toujours été gâté par le destin. Il révèle ainsi avoir eu recours à des personnes peu recommandables dans le cadre de sa carrière.

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Cela fait désormais plus d’un an qu’il n’occupe plus la place de n°1 mondial au classement ATP. Cela n’a quoi qu’il en soit pas vraiment de quoi le chagriner, puisque Novak Djokovic détient déjà le record de nombre de semaines passées sur le trône du tennis mondial. Une marque historique parmi tant d’autres qu’il détient également, soit autant d’arguments en sa faveur dans le débat du GOAT de la petite balle jaune.

Et pourtant, tout n’était pas gagné pour le Serbe, qui a dû faire face à la rude concurrence de deux autres extra-terrestres, Roger Federer et Rafael Nadal, durant une bonne partie de sa carrière. Sans parler des difficultés qu’il a pu rencontrées avant d’exploser au plus haut niveau. Car oui, le chemin de Djoko jusqu’à l’élite s’est révélé plus sinueux et semé d’embuches qu’il n’y parait.

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Le dangereux coup de pouce reçu par Novak Djokovic

Véritable prodige du tennis, Djokovic a dominé sa discipline dès l’adolescence à l’échelle européenne. En revanche, il s’avérait plus difficile pour lui de briller loin du Vieux continent à cause des coûts élevés que cela engendrait. Afin de lui permettre de participer à une tournée majeure aux États-Unis, son père se serait donc tourné vers un milieu peu fréquentable. Il raconte au micro de (Ne)uspjeha Prvaka :



Novak Djokovic : Pour participer à un tel événement, le coût total du séjour pour lui et moi, entre le vol et l’hôtel, revenait à environ 5.000$. Il nous fallait ce montant pour être sûrs de pouvoir rester là-bas. Sauf qu’à cette époque, trouver autant d’argent était presque impossible. (…) Du coup, en gros, il a dû aller voir des prêteurs à gage, des criminels, qui étaient les seuls qui pouvaient lui prêter une telle somme.

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Capables de lui offrir le montant nécessaire, les fameux prêteurs à gage ne l’ont cependant pas fait sans une grosse contrepartie :

Novak Djokovic : Mon père leur a dit combien d’argent il lui fallait et pourquoi. Eux lui ont demandé s’il était pressé et il leur a répondu, « Oui, on doit partir très bientôt pour respecter le calendrier. » Du coup, ils lui ont dit, « Eh bien, habituellement, le taux d’intérêt est de 15/20%, mais puisque tu es pressé, ce sera 30%. » Qu’est-ce que mon père était censé faire ? Il a serré les dents et leur a serré la main.

Fort heureusement pour la famille Djokovic, les bonnes performances de Nole ont permis de rembourser ce prêt et de ne plus avoir recours à ce genre de pratiques dangereuses par la suite.

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