NBA – Un an après les Jeux, Shai Gilgeous-Alexander honnête sur la France : « On se vengera »

NBA Shai Gilgeous-Alexander
Oklahoma City Thunder (DR)

Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif

L’été dernier, Shai Gilgeous-Alexander était arrivé en France avec la ferme intention de décrocher une médaille lors des Jeux de Paris. Malheureusement pour lui, il était tombé sur des Bleus remontés en quarts de finale. Il est revenu assez ouvertement sur cette expérience.

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Quasiment un an après, ce qu’il reste des Jeux Olympiques de Paris pour l’équipe de France, c’est une formidable médaille d’argent et le souvenir d’une finale disputée face à Team USA. Sans l’explosion déjà légendaire de Stephen Curry, les Bleus auraient même pu créer la surprise en s’adjugeant une première place historique dans le plus prestigieux des tournois.

En fait, on oublierait presque que le parcours des hommes de Vincent Collet a été chaotique, malgré un effectif taillé pour jouer les premiers rôles. Entre l’association Victor Wembanyama/Rudy Gobert poussive, l’instabilité à la mène et un Evan Fournier en manque de rythme, les tricolores ont bien failli se faire sortir dès la phase de poules et ils peuvent remercier Matthew Strazel pour son énorme tir contre le Japon.

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Shai Gilgeous-Alexander parle des Jeux Olympiques

Bref, parmi les moments marquants de cette campagne olympique, il y a le quart de finale contre le Canada, nation ambitieuse et médaillée lors de la dernière Coupe du monde. Mais aussi fort soit-il, Shai Gilgeous-Alexander n’avait rien pu faire contre les Bleus et avait dû dire adieu à son rêve de médaille. Taquin, Rémi Reverchon est revenu sur le sujet avec le MVP en marge des Finales.



Je suis totalement passé au-dessus de la défaite contre l’équipe de France. Non, sérieusement, la défaite a fait mal, mais c’était une expérience amusante. L’environnement était cool. Nous avons passé du temps à Paris, mais la France dans son ensemble est un beau pays. C’était génial de pouvoir vivre cela aux côtés de gars avec qui je joue depuis l’enfance. J’espère qu’on se vengera en 2028.

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Grâce à ses victoires convaincantes contre la Grèce, l’Espagne et l’Australie, le Canada sortait de la phase de poules comme un grand favori au podium. À l’inverse, l’équipe de France était pleine de doutes. C’est sans doute ce qui rend la défaite amère pour Shai Gilgeous-Alexander, qui aura à coeur de se venger en 2028. Et d’ici là, il sera peut-être entré dans la légende de ce sport, comme ce tir d’Evan Fournier pour l’éliminer.

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