Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Philadelphie a beau avoir connu un véritable naufrage en 2024-25, l’effectif coaché par Nick Nurse n’en reste pas moins bourré de talent. Une jeune star des Sixers a d’ailleurs été récemment comparée au nouveau MVP Shai Gilgeous-Alexander…
Qu’attendre des Sixers en 2025-26 ? Difficile de se prononcer sur la question après une saison aussi catastrophique. Au lieu de se mêler à la course au titre, la franchise a carrément raté les playoffs. Une suite logique à une campagne rythmée par les blessures de ses principales stars comme Joel Embiid, Paul George et Tyrese Maxey.
À vrai dire, on ne sait pas quelles sont les fondations de Philly pour les années à venir. Faut-il vraiment continuer à construire autour d’Embiid ? Le pivot est certes un ancien MVP, mais ses absences à répétition coûtent cher et son comportement ne fait pas que des heureux parmi les dirigeants. Quant à Paul George, il sort de l’une de ses pires saisons en carrière, se distinguant davantage par ses podcast que ses prestations.
Doc Rivers admiratif de Tyrese Maxey
Au final, celui qui semble offrir le plus de garanties est bien Maxey. L’arrière a constamment progressé depuis sa draft en 2020 et malgré 30 matchs ratés cette saison, il a tout de même lâché un record en carrière avec plus de 26 points de moyenne. L’ayant autrefois entraîné à Philadelphie, Doc Rivers a d’ailleurs encensé le coéquipier du Français Guerschon Yabusele lors de son passage dans le podcast de Bill Simmons :
(Shai Gilgeous-Alexander) me fait beaucoup penser à Maxey… J’ai coaché Shai avec acharnement, j’ai coaché Maxey avec acharnement. Tous les deux étaient capables d’encaisser, ils en voulaient plus, ils voulaient apprendre… On les prend pour des types sympas. Tu as dit qu’il en avait l’air. Shai est un tueur au sang-froid. Il se fiche de te rendre heureux quand tu es sur le terrain.
Rivers sait de quoi il parle puisqu’il avait brièvement coaché la superstar canadienne en 2018-19, pendant sa saison rookie. Il reconnaît d’ailleurs sans mal que se séparer de lui contre Kawhi Leonard n’avait pas été facile, bien au contraire :
J’étais tellement content qu’on ait Kawhi, mais ça m’a dérangé d’appeler Shai. C’était une décision difficile.
Il a géré la situation comme un pro, mais on avait aussi l’impression qu’il était en mode : « Je vais te faire payer pour cet échange. » Je l’adorais… Enfin, sérieusement. Personne n’avait vu ça… Sam Cassell était vraiment fan de lui et presque dévasté qu’on l’échange… J’ai appelé Sam, et Sam m’a dit : « On vient de vendre un assassin. On ferait mieux de gagner, parce que ce gamin va revenir nous hanter. »