Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
De retour aux États-Unis après un séjour très commenté en Chine, Victor Wembanyama en a profité pour s’exprimer sur son quotidien dans son pays d’adoption. Et à en croire ses propos, la vie sur place serait bien différente de celle qu’il connaissait en France.
Sera-t-il de la partie pour l’Euro, lui dont la saison NBA s’est achevée de façon précoce à cause d’une thrombose veineuse à l’épaule droite ? La question se pose encore, y compris dans les bureaux de la fédération et dans l’esprit de son sélectionneur, Freddy Fauthoux. À vrai dire, Victor Wembanyama ne doit lui-même toujours pas en connaître la réponse et rester en attente de l’avis des médecins des Spurs.
D’ici là, le jeune intérieur français profite de son intersaison pour se ressourcer, mais pas forcément de manière très traditionnelle. Ainsi, au lieu de rejoindre une destination paradisiaque ou bien de rentrer au pays, il a récemment fait escale… en Chine. Un moyen pour lui d’apprendre auprès de moines et de vivre une expérience unique à bien des égards, avant de retrouver l’agitation propre aux États-Unis ces dernières heures.
Victor Wembanyama livre le fond de sa pensée sur les États-Unis
Une fois sa retraite spirituelle terminée, Wembanyama n’a pas choisi de retourner à San Antonio, mais a fait escale à New York ce samedi. Invité à participer au traditionnel Fanatics Fest qui s’y tenait, il y a notamment répondu à quelques questions dans le cadre du podcast The Shop, enregistré sur place pour l’occasion. Et notamment à l’une portant sur les États-Unis, sur lesquels il a livré un discours très flatteur :
Victor Wembanyama : La vie aux États-Unis répond à toutes mes attentes, voire même plus encore. Venant d’Europe, j’ai pu me rendre compte qu’en France, ce n’est pas pareil. Le basket n’est pas aussi populaire et développé qu’ici. En fait, il n’y a pas meilleur pays que les États-Unis pour vivre en tant que sportif. Et de loin.
Il n’en fallait pas plus pour enflammer la foule de fans américains réunie devant lui.
Cela dit, l’installation de Wemby outre-Atlantique ne s’est pas faite sans difficultés. Il confesse ainsi ressentir un certain mal du pays, sans toutefois chercher à s’attirer la pitié du grand public :
Victor Wembanyama : Bien sûr, ce n’est pas facile d’être éloigné de ma famille au quotidien. Ma vie est différente de celle des top-prospects américains, mais bon, j’ai la meilleure vie possible ! J’en suis très heureux et je sais que ce sacrifice sur le plan familial en vaut la peine.
Vous l’aurez compris, l’international tricolore ne regrette en aucun cas son choix d’avoir poursuivi sa carrière aux US. Chaque été lui permet après tout de retrouver les membres de sa famille, comme cela pourrait être le cas d’ici un mois, en marge du début de la préparation pour l’Euro de l’équipe de France.