Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Légende de la ligue, Paul Pierce reste attentif à son déroulement et garde également un œil sur l’évolution de la WNBA. À ce titre, il s’est permis de comparer les deux ligues et a donné l’ascendant au circuit féminin dans un domaine bien précis.
Il y a quinze ans, c’est lui qui bataillait pour soulever le trophée Larry O’Brien à cette période de l’année. Désormais, Paul Pierce doit se contenter d’un rôle d’analyste durant les Finales NBA. C’est donc avec une certaine attention qu’il suit la palpitante et indécise série entre les Pacers et le Thunder afin de la commenter dans divers médias. Ce, parfois de manière incisive envers les différents joueurs impliqués.
La comparaison virale de Paul Pierce entre la NBA et la WNBA
Certes attentif aux Finales NBA, Pierce n’en reste pas moins intrigué par le déroulement parallèle de la saison régulière de WNBA. Il fait notamment partie de ceux qui suivent les exploits de Caitlin Clark, dont les adversaires se montrent très rugueuses ces temps-ci, provoquant ainsi une vive polémique. Lui a plutôt salué ce phénomène, qui aurait malheureusement disparu dans la ligue masculine, dans KG Certified :
Paul Pierce : Voilà à quoi se résume l’époque actuelle du basket. Genre, vous avez dû le remarquer aussi, mais je vois plus d’agressivité en WNBA que chez les hommes depuis quelques années. C’est vraiment devenu la tendance chez les femmes alors qu’en NBA, je ne le vois plus. Je ne vois pas d’agressivité dans ces Finales, pas de rugosité, rien de tout ça !
Nostalgique, The Truth assure que les choses s’avéraient bien différentes à son époque. En effet, selon ses dires, l’intensité physique augmentait d’un cran supplémentaire, voire même plus dès l’entame des Finales :
Paul Pierce : À notre époque, les matches commençaient directement de manière agressive. Dès l’entre-deux, il y avait de la rugosité !
Dès l’entre-deux du Game 1, c’était la guerre. Et on y était préparés, c’était la normalité ! Maintenant, je ne vois que des batailles, pas de guerres. Ces Finales n’ont rien d’une guerre. Nous, quand on jouait contre Cleveland, contre Detroit ou Atlanta… Toutes nos séries de playoffs étaient des guerres ! Il y avait des plongeons, tout le monde se donnait à fond sur chaque action… Je ne vois plus rien de ça désormais !
À noter toutefois que l’ancienne star des Celtics apporte une astérisque à son discours, puisque les finales de conférence Est auraient répondu à ses attentes à cet égard cette année :
Paul Pierce : À vrai dire, j’ai vu un peu de ça dans la série entre les Knicks et Indiana. Ça, c’était une guerre. Et Indiana doit faire en sorte que ce soit une guerre contre OKC.