Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Annoncé avec insistance aux Spurs au début de l’intersaison, Giannis Antetokounmpo affiche la particularité de s’être déjà entraîné avec… Dylan Harper. Le jeune arrière de San Antonio est d’ailleurs revenu sur ce workout sans épargner le moindre détail.
Compte tenu de leur séduisant projet et de leurs assets tout aussi alléchants, ils apparaissaient comme une destination de choix pour Giannis Antetokounmpo. Les Spurs ont dès lors longtemps semblé dans la course pour recruter la star grecque avant que celle-ci ne jette un froid sur les rumeurs de départ la concernant. La franchise texane a donc conservé ses picks et s’en est notamment servi pour drafter… Dylan Harper.
Très prometteur, l’arrière de 19 ans a eu la chance de côtoyer Giannis avant de débarquer en NBA et avoue dans 7PM in Brooklyn avoir été marqué par cette expérience :
Dylan Harper : « Après mon workout avec lui, mon état d’esprit a totalement changé. J’ai vu à quel point il était à fond dans tout ce qu’il faisait. Il n’est peut-être pas le plus rapide, mais c’est lui qui se donne le plus dans la salle. »
Dylan Harper livre le fond de sa pensée sur Giannis Antetokounmpo
Accompagné pour l’occasion d’un autre top-prospect, Ace Bailey, Harper a ainsi pu constater le travail abattu par Antetokounmpo loin des caméras. De quoi tirer de précieux enseignements en vue de sa prometteuse carrière NBA :
Dylan Harper : « Il baignait déjà dans sa sueur alors qu’on n’avait fait que cinq minutes d’échauffement ! »
« On faisait un exercice dans lequel il fallait finir par un fadeaway ligne de fond et il critiquait tout ce qu’on faisait. Il n’arrêtait pas de nous répéter, ‘On ne peut pas être parfait mais on peut s’approcher de la perfection.’ Il va vraiment au bout des choses et le simple fait de voir sa manière d’appréhender ce workout était sans doute le meilleur aspect de cette expérience. »
Sans grande surprise assez méticuleux, le Greek Freak pousserait même ce trait de caractère à l’extrême selon le néo-Spur :
Dylan Harper : « Sans mentir, on a passé vingt minutes sur le même spot ! En tout, on devait en faire neuf, dont trois sur l’aile, et l’objectif était de mettre dix tirs de suite. Et pour lui, il n’était pas question de changer de spot tant que tout n’était pas parfait. Moi, pendant tout ce temps, tout ce que je voulais, c’était faire un 1-vs-1 face à lui ! »
À défaut d’avoir pu se mesurer à son prestigieux aîné, Harper a donc pu constater toute l’exigence nécessaire pour devenir l’un des meilleurs basketteurs de la planète. À voir s’il parviendra à suivre cette brillante trajectoire à San Antonio.