Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Tout ne s’est pas passé comme prévu pour San Antonio lors de la draft… mais dans le bon sens. Alors que l’attention était logiquement portée sur leur choix n°2, les dirigeants texans ont également connu un joli coup de théâtre un peu plus tard dans la soirée. Un nom qu’ils pensaient inatteignable est soudainement tombé dans leurs mains, déclenchant une vague d’enthousiasme en interne.
Alors que Dylan Harper cristallisait l’attention, c’est Carter Bryant qui a provoqué un vrai frisson dans les coulisses. Le jeune ailier, ciblé de longue date par le front office des Spurs, figurait très haut sur leur board. À tel point que Brian Wright a tenté de monter dans la draft pour l’obtenir. Finalement, il est tombé jusqu’au 14e choix, à la grande surprise – et satisfaction – des Texans.
« On avait Carter très haut sur notre board. J’ai même essayé de monter dans la draft pour l’obtenir. Le récupérer en 14e position a été une belle surprise. Tu passes des coups de fil, tu tentes… et parfois, les choses se mettent en place », a expliqué le GM après la sélection. Une déclaration qui en dit long sur la valeur stratégique que représente Bryant dans leur projet.
Le rôle idéal autour de Wemby
« Il est super polyvalent. C’est un ailier de grande taille capable de défendre quatre positions. Il peut étirer le jeu, c’est un très bon athlète, un jeune intelligent. Il a le bon caractère qu’on recherche. On pense qu’il va apporter une nouvelle dimension à notre équipe », a poursuivi Brian Wright, visiblement très confiant sur l’intégration du joueur.
Avec son profil “3-and-D”, Bryant coche toutes les cases que recherche une équipe construite autour de Victor Wembanyama : défense, mobilité, shoot extérieur, et sens du collectif. À seulement 19 ans, il n’a pas besoin d’un grand volume de ballons pour être utile, ce qui le rend précieux dans une hiérarchie déjà bien dessinée.
L’arrivée du jeune ailier complète ainsi parfaitement le noyau déjà formé autour de Wemby, Harper, Castle, Vassell ou encore Sochan. Une base jeune, athlétique, défensive, et surtout pensée pour durer. San Antonio confirme draft après draft la cohérence et la patience de son plan de reconstruction.
Cette sélection, d’apparence mineure au moment du pick, pourrait bien s’avérer majeure dans les années à venir. En décrochant Carter Bryant sans avoir eu à sacrifier d’atouts, les Spurs envoient un nouveau signal fort : ils avancent à leur rythme, mais dans la bonne direction. Les fans ont déjà hâte d’assister à la progression de ce jeune effectif.