NBA – La violente humiliation signée Dirk Nowitzki : « Je l’ai trash-talké, il m’a répondu en chuchotant… »

La légende NBA des Dallas Mavericks, Dirk Nowitzki, s'est attaquée à deux superstars actuelles de la ligue
Fanatics View (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Tout au long de sa carrière, Dirk Nowitzki s’est fait connaître comme un scoreur patenté, une légende du basket-ball… mais pas forcément comme un gros trash-talkeur. L’Allemand savait pourtant y faire, comme l’a confié l’un de ses anciens coéquipiers.

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On ne parvient pas à scorer plus de 30.000 points en carrière juste comme ça. Si certains comme Tony Parker ou Pau Gasol considèrent toujours Dirk Nowitzki comme le plus grand joueur européen de tous les temps, ce n’est pas pour rien. L’ancien big man de Dallas est l’une des plus grandes légendes du basket-ball, lui qui a passé pas moins de 21 saisons dans sa franchise. Une fidélité encore inégalée à ce jour.

Sa réputation n’est d’ailleurs plus à faire : coéquipier modèle, travailleur acharné… en revanche, on ne l’a jamais trop connu pour ses talents de trash-talkeur, du moins pas en match. Car à l’entraînement, c’était une toute autre histoire comme l’a récemment raconté Pops Mensah-Bonsu. L’ancien joueur des Mavericks a ainsi partagé une anecdote remontant à ses débuts dans la ligue, impliquant le German Bomber :

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Un ancien des Mavs raconte le trash-talking de Dirk Nowitzki

J’étais un joueur défensif, et j’étais fier de jouer en défense. Et j’ai toujours su que Dirk… Il fut un temps où Dirk avait du mal à affronter des joueurs plus petits, plus athlétiques et plus physiques. Et j’essayais d’utiliser cela à mon avantage. Je mesurais 2m05, il mesurait 2m13, et j’essayais de me mettre sous lui pour gêner son tir. Mais, vous savez, c’était difficile.



Un jour en particulier, je pensais vraiment bien jouer. Je me suis surpris à trash-talker. Il m’a chuchoté : « J’ai joué de la main gauche toute la journée. » Et l’action suivante, il attrape le ballon et prend un panier à trois points de la main gauche, et il le met. Je me tenais là et… j’ai juste secoué la tête.

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Cela m’a non seulement ouvert les yeux sur le niveau de ce jeu, mais aussi sur ce qu’il fallait pour devenir le meilleur joueur de la NBA. Il s’entraînait deux fois par jour, tous les jours, pour travailler son tir. Et cela m’a mis au défi, en tant que rookie non-drafté : si le meilleur joueur de la NBA fait ça, que dois-je faire ? Et en même temps, il était d’une humilité extrême. C’était donc un excellent exemple pour ma carrière.

Pour rappel, c’est en 2006-07 que le Wunderkind a remporté son titre de MVP, soit la première année de Menash-Bonsu dans la ligue. Le n°41 était donc au sommet de son art sur le plan individuel, lui qui avait même terminé la saison dans le club du 50-40-90. De quoi lui permettre de faire une Larry Bird à l’entraînement… et de violemment calmer les ardeurs de son jeune coéquipier au passage. Un classique.

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