Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
À l’approche de la nouvelle saison NBA, les débats autour des San Antonio Spurs continuent d’agiter les réseaux. Alors que certains les placent encore loin des sommets, d’autres estiment que l’équipe est bien plus compétitive qu’elle ne le laisse paraître. La principale raison ? Le groupe n’a jamais été réuni au complet en 2024-25.
Cette thèse prend de l’ampleur depuis que Brian Wright, le GM des Spurs, a activement comblé les failles de l’effectif. Le recrutement ciblé d’un pivot remplaçant, l’ajout de deux rookies prometteurs et un effectif en meilleure santé laissent espérer un bond au classement à San Antonio. L’attente autour du vrai visage de San Antonio est donc légitime.
Un supporter résumait cette vision avec enthousiasme : « J’ai cette impression que cette équipe des Spurs est bien meilleure que ce que les gens pensent. Tout simplement parce qu’on ne les a jamais vus vraiment en bonne santé. Et maintenant que Brian Wright comble les failles de l’an dernier, j’ai hâte de voir ce groupe au complet dès le début de saison. » Un avis partagé par de plus en plus d’observateurs.
Un été discret mais stratégique pour combler les manques
San Antonio n’a pas tenté de gros coups, mais a multiplié les ajustements efficaces. Luke Kornet viendra offrir une vraie alternative dans la raquette, tandis que Carter Bryant et Dylan Harper seront intégrés progressivement. L’idée est claire : miser sur une montée en puissance collective plutôt que sur une star extérieure.
L’absence de trade spectaculaire, notamment pour Kevin Durant, a été critiquée par certains. Mais elle confirme la stratégie de long terme du front office, qui ne veut pas griller les étapes. Le potentiel de Victor Wembanyama est au cœur du projet, et les dirigeants veulent lui offrir un environnement stable sur la durée.
Cette stabilité pourrait justement faire la différence dans une Conférence Ouest ultra-compétitive. Avec un noyau jeune mais mieux entouré, les Texans pourraient rapidement franchir un cap, notamment si les blessures les épargnent. La pression sera sur les épaules du staff, mais les outils sont là.
Le play-in reste l’objectif minimal affiché, mais certains n’excluent pas une surprise plus grande si les automatismes se créent rapidement. Dans une NBA où tout va très vite, les Spurs pourraient bien passer du statut d’équipe en reconstruction à celui de trouble-fête crédible. Mais il y a beaucoup de choses à faire pour ça.