puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Sur le terrain comme en costume d’entraîneur, le parcours de Fabien Galthié impressionne. Mais une séquence un peu moins glorieuse est venue ternir son expérience de commentateur. Une remarque sexiste en plein direct, passée presque inaperçue à l’époque, mais qui, dans le contexte actuel, ferait très certainement polémique. C’est une facette méconnue du personnage que cet épisode vient rappeler… et pas la plus flatteuse !
L’image du sélectionneur des Bleus est aujourd’hui celle d’un homme rigoureux, stratège, presque militaire dans sa façon de mener ses troupes. Fabien Galthié, fort de son expérience de joueur international et de capitaine du XV de France, est désormais l’un des visages les plus connus du rugby français. Mais avant de diriger l’équipe nationale, il a aussi occupé un rôle plus discret – celui de consultant sportif à la télévision. Et c’est précisément dans ce costume, sur le service public, qu’il a dérapé, lors d’une retransmission en 2016.
Fabien Galthié et un commentaire qui fait tâche
C’était pendant un match de rugby féminin à 7 entre la France et les États-Unis. Durant la rencontre, l’ancien joueur du Stade Français s’est fendu d’une remarque qui, replacée dans le contexte sociétal de 2025, sonne de façon bien plus problématique.
« Les Françaises sont beaucoup plus mignonnes, beaucoup plus féminines que les Américaines »
Cette phrase, sortie en plein direct, illustre un réflexe sexiste encore trop courant dans le traitement médiatique du sport féminin. À l’époque, en 2016, peu de réactions publiques s’étaient fait entendre. Le débat autour de la représentation des sportives dans les médias n’avait pas encore pris l’ampleur qu’on lui connaît aujourd’hui. Mais replacée dans le contexte actuel, cette sortie a tout du commentaire déplacé qui aurait déclenché une véritable tempête médiatique.
Cette anecdote, si elle ressurgit maintenant, n’est pas anodine. Elle souligne les progrès accomplis en moins de dix ans dans la manière dont on parle – ou surtout dont on ne parle plus – des sportives. Et rappelle aussi que les grandes figures du sport, quelles qu’elles soient, restent comptables de leur passé, y compris quand il est capté par un micro.
