Chez Ferrari depuis 1 an, Lewis Hamilton déballe sur les Italiens : « C’est les seuls qui font ça »

Lewis Hamilton
First We Feast (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Arrivé il y a un an dans l’écurie la plus mythique de la Formule 1, Lewis Hamilton continue d’attirer l’attention, sur comme en dehors de la piste. Le septuple champion du monde n’a jamais été avare de confidences, et il vient tout juste de livrer une anecdote savoureuse sur son quotidien chez Ferrari. Et comme souvent avec les Italiens… ça ne manque pas de caractère !

Il y a des phrases qui accrochent l’oreille, qui résument à elles seules un changement d’univers. Quand on pense à Lewis Hamilton, on pense à Mercedes, à la rigueur allemande, à la précision quasi chirurgicale. Mais depuis 2024, c’est une autre partition que joue le Britannique. Un tournant inattendu, presque surréaliste : Lewis Hamilton a quitté Mercedes pour Ferrari, un transfert qui a littéralement secoué la planète F1. Un an plus tard, les ajustements culturels sont toujours bien présents — et parfois cocasses.

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Lors d’une récente interview, Lewis Hamilton a levé le voile sur les différences culturelles qu’il expérimente au quotidien dans sa nouvelle équipe. Et une chose est sûre, les habitudes transalpines n’ont rien à voir avec celles des Anglo-Saxons. Entre passion, traditions et horaires bien huilés, la Scuderia vit à son rythme — et celui-ci n’est pas toujours en phase avec l’agenda d’un champion anglais.

Lewis Hamilton et les habitudes bien ancrées des Italiens

« Italiens, oh mon dieu. Il y a littéralement une heure précise dans la journée, le déjeuner, qu’ils ne peuvent absolument pas rater. Parfois, je vais dans le garage pour parler à mes mécaniciens. Je demande : ‘Où est tout le monde ?’ ‘Ils sont au déjeuner’. Je crois que c’est la seule équipe qui fait ça. »

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Cette déclaration, aussi amusante que révélatrice, montre à quel point Lewis Hamilton découvre une nouvelle réalité depuis son arrivée à Maranello. Loin des automatismes rigoureux de Mercedes, Ferrari fonctionne sur un autre tempo — celui de la tradition, du respect des moments sacrés, comme la fameuse pause déjeuner. Une routine que même un septuple champion du monde ne peut bousculer.

Cette confidence, livrée lors d’un échange avec la presse en marge d’un Grand Prix, a fait sourire autant qu’elle a interpellé. Car elle illustre parfaitement ce que représente Ferrari : une équipe à part, où la culture locale est indissociable de la performance. Et pour Hamilton, c’est autant un défi technique qu’un voyage humain.

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Bien sûr, au-delà de l’anecdote, cette adaptation à un environnement aussi spécifique révèle aussi la capacité du pilote britannique à sortir de sa zone de confort. En rejoignant Ferrari, Hamilton n’a pas seulement changé de voiture ou de paddock : il a embrassé un monde nouveau, où la passion italienne s’exprime jusque dans les moindres détails.

Et si cette intégration demande quelques ajustements — horaires compris — elle semble aussi raviver chez Lewis Hamilton une forme d’enthousiasme rafraîchissant. Un mélange de surprise et d’admiration, face à cette manière si unique de vivre la Formule 1 à l’italienne.

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