Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les Spurs continuent de peaufiner leur effectif autour de Victor Wembanyama. Et avec l’arrivée de Kelly Olynyk, ils misent sur un joueur polyvalent, expérimenté et surtout complémentaire du jeune phénomène français.
La franchise texane a officialisé l’arrivée de Kelly Olynyk en provenance des Wizards, dans un échange qui a vu Malaki Branham et Blake Wesley quitter San Antonio. Une décision qui n’a rien d’anodin, tant le profil du vétéran canadien correspond aux attentes de Mitch Johnson : un intérieur capable de shooter, de faire circuler le ballon et de guider les jeunes.
Ancien joueur des Pelicans et aujourd’hui analyste TV, Antonio Daniels a livré un avis très enthousiaste sur Olynyk. « Il l’adore. Intelligent, excellent passeur, très bon sur les alley-oops, gros QI basket. Il est très malin, ce qui compense son manque de vitesse et d’explosivité. Il était le meilleur big man à côté de Zion. En plus, il a tourné à 42 % à trois points la saison dernière. »
Un renfort utile dans deux domaines clés
San Antonio cherchait depuis plusieurs semaines à renforcer son secteur intérieur. Après l’arrivée de Luke Kornet, celle de Kelly Olynyk confirme cette volonté : plus de taille, plus d’expérience, mais aussi plus de tir longue distance. Les Spurs veulent libérer Wembanyama de certaines tâches et mieux l’entourer.
Avec cette signature, les Spurs répondent à deux besoins identifiés depuis plusieurs mois : ajouter de la densité dans la raquette et améliorer l’adresse extérieure. Olynyk, capable d’étirer les défenses, devrait logiquement jouer aux côtés de Wembanyama dans certaines séquences ou le suppléer intelligemment en sortie de banc.
Son expérience pourrait également se révéler précieuse en coulisses. À 34 ans, l’ancien joueur du Heat, du Jazz ou encore des Celtics connaît parfaitement les rouages de la NBA et pourrait jouer un rôle de mentor auprès des jeunes Spurs, notamment dans la gestion des temps faibles.
Reste désormais à voir comment Johnson va articuler sa rotation intérieure. Avec Olynyk, Kornet, Wembanyama, les options sont nombreuses. Et San Antonio n’a toujours pas clos son recrutement : trois places restent à pourvoir dans l’effectif, ce qui veut dire qu’on attend encore du mouvement.