Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Avec plusieurs vétérans bien installés, les Spurs disposent de munitions idéales pour se positionner dans un échange majeur. Entre contrats expirants et joueurs solides, la franchise texane pourrait bien profiter du timing pour s’inviter dans la danse. Et ce, sans hypothéquer son avenir.
San Antonio a notamment récupéré cet été Kelly Olynyk, ou Harrison Barnes l’été dernier, deux vétérans expérimentés mais surtout aux contrats très intéressants. Tous deux seront libres à l’issue de la saison 2025-26, ce qui offre une grande flexibilité pour une équipe désireuse de libérer de la masse salariale. En ajoutant Keldon Johnson, encore sous contrat à 17,5 millions de dollars pour la saison à venir, les Spurs disposent ainsi d’un trio cumulant près de 50 millions de salaire utilisable dans un éventuel deal.
C’est ce qu’a mis en lumière un journaliste : « Keldon Johnson, Harrison Barnes et Olynyk cumulent 49,9 millions de dollars de salaire la saison prochaine, et seul Johnson est encore sous contrat. Les deux autres seront libres, offrant à une équipe intéressée par un échange majeur une réelle flexibilité pour les free agency 2026 et 2027. » Ce type de configuration est souvent recherché par les franchises souhaitant reconstruire ou éviter la luxury tax.
Une base pour frapper un grand coup ?
Les Spurs n’ont pas l’habitude de tout miser sur les gros échanges, mais le contexte est différent cette année. Avec Victor Wembanyama comme tête d’affiche, ils peuvent se permettre d’être agressifs si une opportunité se présente, surtout à l’approche de la deadline. Barnes et Olynyk n’ont pas vocation à s’inscrire dans la durée à San Antonio, et Keldon Johnson pourrait faire partie d’un package plus large.
En plus de la flexibilité salariale, les Spurs disposent encore de plusieurs picks de draft récupérés ces dernières années. Brian Wright pourrait donc séduire un partenaire en mal de cap space ou désireux de reconstruire rapidement. Une opportunité idéale si un All-Star se retrouve sur le marché au cours de la saison.
Les free agencies 2026 et 2027 s’annoncent riches, avec des noms comme Nikola Jokic, Giannis Antetokounmpo, voire Luka Doncic potentiellement disponibles. San Antonio pourrait choisir de ne pas s’alourdir sur le long terme afin de conserver une marge de manœuvre stratégique à l’approche de ces échéances.
Enfin, le facteur Wembanyama n’est pas à négliger. Si le Français continue de progresser comme prévu, il pourrait attirer à lui des talents désireux de construire un projet ambitieux. Les Spurs le savent, et c’est probablement ce qui guide chaque décision actuellement.