Limité par Nadal, Federer et Djokovic, Andy Murray cash sur leur niveau : « Je n’aurais pas cette prétention »

Andy Murray et Rafael Nadal
Sky Sports (DR) / France Inter (DR)

Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif

Malgré la domination quasi sans partage du trio Rafael Nadal/Novak Djokovic/Roger Federer, Andy Murray a réussi à décrocher trois titres du Grand Chelem, preuve qu’il avait un niveau exceptionnel. Mais comment se compare-t-il par rapport aux monstres de sa discipline ?

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La dernière édition de Roland-Garros a été marquée par deux moments forts : la finale entre Jannik Sinner et Carlos Alcaraz, l’une des plus belles de l’histoire du tennis, et la cérémonie hommage à Rafael Nadal. Désormais jeune retraité, l’Espagnol aura à jamais sa trace sur la terre battue parisienne. Pour l’occasion, il a été accompagné par ses meilleurs ennemis :

Andy Murray se compare honnêtement au Big 3

À eux trois, Rafael Nadal, Novak Djokovic et Roger Federer cumulent 295 titres en carrière, dont 66 tournois du Grand Chelem. Si Andy Murray est loin derrière, il est tout de même considéré comme un membre à part entière de ce quatuor par les médias britanniques. Mais qu’en pense-t-il ? Se voit-il au niveau des légendes qui l’ont souvent vaincu ? Il a répondu à TNT :

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Pour moi, ça n’a aucune importance que les gens appellent Rafa, Novak et Roger le « Big 3 ». Ce n’est pas quelque chose qui m’empêche de dormir la nuit. J’ai parfaitement conscience que ces gars ont accompli des choses bien plus grandes que moi dans leur carrière. Je n’aurais jamais la prétention de me mettre au même niveau qu’eux.

Malgré la domination de ces trois monstres sacrés, Andy Murray a réussi à décrocher trois titres du Grand Chelem, et notamment deux à Wimbledon. Le premier, acquis en 2013, avait une saveur particulière, puisqu’il était devenu le premier britannique à soulever la coupe depuis Fred Perry en 1936. C’est d’ailleurs en cet honneur qu’il a été fait chevalier par la monarchie.

S’il aura toujours une place importante dans le panthéon du sport britannique pour cet exploit, Sir Andy Murray a la lucidité de reconnaitre qu’il n’était pas au niveau de Rafael Nadal, de Novak Djokovic et de Roger Federer. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il accepte la notion de « Big 3 », en sachant qu’il n’était pas forcément loin derrière. Sans eux, il aurait eu un palmarès hors du commun.

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