Passé par la Juve, Momo Sissoko balance sur David Trezeguet : « C’était un…

Mohamed "Momo" Sissoko et David Trezeguet
Zack Nani (DR) / Le Parisien (DR)

Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif

Passé par le PSG pendant deux petites saisons, Mohamed Sissoko est surtout connu pour ses aventures à Valence, Liverpool ou encore la Juventus. Le milieu de terrain a pu côtoyer de nombreux grands joueurs, y compris David Trezeguet.

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David Trezeguet est à l’origine de deux des plus grands moments de l’histoire de l’équipe de France de football. Le premier, c’est évidemment son but en or pour battre l’Italie en finale de l’Euro 2000. Cette reprise de volée sous la barre transversale est une belle illustration de ses talents de finisseur devant la cage. Le second moment marquant avait eu lieu 6 ans plus tard.

Mohamed Sissoko parle de l’Italie et de Trezeguet

Contrairement à Zinédine Zidane en début de finale, David Trezeguet n’avait pas bénéficié d’un rebond avantageux sur la barre pour tromper Gianluigi Buffon. Pour les plus jeunes, ce sont d’ailleurs ses larmes qui restent en mémoire, pas ses nombreux buts et titres avec la Juventus. Mohamed Sissoko, passé par la Juventus, a côtoyé le Franco-argentin pendant quelques années, et il a parlé de lui à Zack Nani :

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David Trezeguet, c’est un serial killer. Lui, devant le but, il mettait toutes ses frappes. C’était le vrai buteur. Il se retrouvait toujours au bon endroit au bon moment. Il a marqué énormément de buts comme ça dans sa carrière. C’était le joueur qu’il fallait dans une équipe, et l’Italie était un championnat adapté à son football. Pour moi, c’était l’attaquant phare.

Mohamed Sissoko a eu la chance d’évoluer avec des joueurs du calibre d’Alessandro Del Piero et Pavel Nedved lors de son passage à la Juventus, mais l’attaquant qui a vraiment marqué son esprit, c’est David Trezeguet. Devant la cage, le champion du monde 98 n’avait visiblement aucun égal.

Dans un autre temps, le milieu de terrain a évoqué sa propre expérience en Italie.

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Dès mes premiers matchs, les supporters m’ont adopté. Ils aimaient mon football, puis j’ai marqué dès mon premier match. J’ai rapidement senti que la Juve était le club le plus détesté d’Italie. Il fallait s’adapter à ça et montrer chaque weekend qu’on mérite le respect. Les Italiens sont fous de foot. Tu manges avec ta famille, ils viennent à côté te parler de ballon. Ce sont des passionnés qui aiment le football.

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