Frank Leboeuf déballe sans filtre : « J’ai voulu faire ça à 16 ans, mon père m’a giflé »

Frank Leboeuf
PSF (DR)

Par Rédaction | Sport

Champion du monde 1998 parmi les plus en vue, Frank Leboeuf n’a jamais eu sa langue dans sa poche. À 56 ans, il continue de surprendre par sa sincérité brute et son sens de la formule. Dans une récente interview, il est revenu sur un épisode marquant de son adolescence, révélateur de son tempérament… et de l’éducation qu’il a reçue.

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Il y a des confidences qui résonnent plus fort que d’autres. Quand un ancien footballeur professionnel, champion du monde en 1998, raconte un épisode intime de sa jeunesse, cela dépasse le simple cadre sportif. Frank Leboeuf, dont la carrière fut aussi brillante qu’atypique, s’est livré dans les colonnes de So Foot avec une franchise rare.

C’est à 16 ans, alors qu’il n’était encore qu’un jeune garçon en quête d’identité, que Leboeuf a eu une idée qui aurait pu changer sa trajectoire : changer de nom de famille, lui qui souffrait des moqueries très fréquentes sur son patronyme. Mais la réponse de son père a été aussi vive que déterminante :

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« À 16 ans, j’ai voulu changer de nom. Mon père m’avait mis une tarte dans la gueule. Il m’avait dit : “Ah ouais ? Sache qu’il faut en être fier, c’est un nom qu’on retient !” Tu m’étonnes ! Sans un peu d’autodérision, tu t’en sors pas. »

Frank Leboeuf : un mental forgé dans l’adversité

Cette anecdote, racontée avec humour mais non sans émotion, éclaire d’un jour nouveau la personnalité de Frank Leboeuf. Loin de renier son passé ou d’idéaliser son parcours, il assume les moments de doute comme les périodes d’euphorie. Et ce rapport au nom, à l’identité, n’est pas anodin : il symbolise aussi la force mentale d’un homme qui a souvent dû faire face. Notamment lorsqu’il évoluait sous le maillot de l’équipe de France, où il avait été ciblé par une partie du public, peu convaincue par son style ou sa légitimité. Il n’en a jamais rien montré, préférant répondre sur le terrain et, parfois, par le verbe.

Aujourd’hui, Frank Leboeuf est à mille lieues de ce jeune garçon hésitant. Il joue au théâtre, commente des matchs, écrit des scénarios. Une reconversion réussie qui doit beaucoup à cette carapace qu’il s’est construite au fil du temps. Mais en évoquant avec autant de transparence cet épisode adolescent, il montre qu’il n’a jamais oublié d’où il vient. Et que cette fameuse « tarte », aussi violente qu’elle ait pu sembler, a contribué à faire de lui l’homme qu’il est devenu.

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