Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les Golden State Warriors ont tenté de frapper un grand coup cet été. En quête de renforts pour accompagner Stephen Curry, la franchise aurait ciblé un profil défensif de haut niveau à l’Est. Mais les négociations n’ont jamais abouti, et l’échec de cette tentative en dit long sur les limites du projet actuel.
Selon les informations de Jake Fischer, les Warriors ont bien contacté les Celtics pour discuter d’un transfert de Derrick White. Le profil du joueur correspondait parfaitement aux besoins de Golden State : défense élite, intelligence de jeu, et expérience des grands rendez-vous. Mais Boston a immédiatement fixé un prix exorbitant.
La franchise du Massachusetts réclamait une contrepartie de type Mikal Bridges ou Desmond Bane, deux joueurs jeunes, productifs, et très bien valorisés sur le marché. Ce prix a refroidi les dirigeants californiens, qui n’ont jamais réussi à s’approcher de cette exigence. Les discussions ont donc rapidement pris fin.
Boston ferme la porte, Golden State reste bloqué
« Les Celtics attendaient une offre du niveau de Mikal Bridges ou Desmond Bane, et rien ne s’est jamais vraiment approché de ça », a précisé le journaliste. Une déclaration qui souligne à la fois la valeur accordée à Derrick White, mais aussi l’incapacité des Warriors à rivaliser dans ce type de dossier.
Le constat est brutal : les assets des Warriors ne font plus rêver. Malgré la présence de jeunes comme Jonathan Kuminga ou Moses Moody, et même avec des contrats expirants, la franchise n’a pas pu se rapprocher d’une offre compétitive. Un signe inquiétant pour une équipe qui prétend encore jouer le titre pour les années à venir.
La marge de manœuvre de Golden State semble chaque été un peu plus restreinte. Sans réelle flexibilité salariale ni atout majeur à proposer, les dirigeants doivent composer avec un effectif vieillissant. Et les échecs successifs sur le marché ne font qu’amplifier cette tendance.
À ce rythme, les Warriors pourraient bien devoir se résoudre à accompagner la fin de carrière de Curry sans véritable ambition collective. Un scénario difficile à avaler pour une équipe habituée à viser les sommets, mais qui semble aujourd’hui condamnée à l’impuissance. Jimmy Butler pourrait tout de même changer la donne.