Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Après la signature surprise de Bradley Beal, les Clippers attirent à nouveau l’attention. Loin d’être favoris en début d’intersaison, ils ont renforcé leur effectif avec un mélange de stars confirmées, de vétérans utiles et de profils complémentaires. Sur le papier, la formation californienne commence à faire peur.
En ajoutant Bradley Beal à un backcourt déjà composé de James Harden ou encore Bogdan Bogdanovic, les Clippers gagnent en création, en menace extérieure et en polyvalence. L’ancien joueur des Suns remplace Norman Powell dans la rotation, mais avec une palette offensive bien plus large et une capacité à jouer balle en main qui pourrait vite faire la différence.
« Beal est aussi une amélioration par rapport à Norm Powell : tout aussi dangereux au tir, mais bien plus efficace dans la conduite de balle », analyse Kevin O’Connor. « Et maintenant, ils ont beaucoup plus de polyvalence que la saison dernière avec leur nouveau frontcourt. Collins pourrait vivre une saison record avec Harden pour le servir. »
Une profondeur d’effectif prometteuse
Autour de Kawhi Leonard et de Bradley Beal, l’équipe a renforcé ses ailes avec Derrick Jones Jr. et Bogdan Bogdanovic. Et dans la raquette, la paire John Collins – Ivica Zubac est épaulée par deux vétérans d’expérience : Nicolas Batum et Brook Lopez. Un mélange intéressant de puissance, de spacing et de QI basket.
Cette configuration offre aussi de la marge de progression si certains jeunes comme Yanic, Max Christie ou Flowers parviennent à se faire une place. Cela donnerait à Lue des solutions supplémentaires en sortie de banc, dans une conférence Ouest où la profondeur est souvent décisive.
Mais comme toujours, tout tourne autour d’une grande inconnue : la santé de Kawhi Leonard. L’ailier All-Star est l’âme de cette équipe, mais ses absences répétées laissent planer un doute constant. Sans lui, les ambitions de titre s’effondrent vite.
Si l’effectif reste en bonne santé, les Clippers peuvent viser haut. Ils ont du talent, de l’expérience, de la défense et de la créativité offensive. Reste à savoir si, cette fois, tout cela tiendra sur la durée, mais les Lakers peuvent craindre le pire à Los Angeles.