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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
DeMar DeRozan arpente les parquets NBA depuis de longues années maintenant, n’ayant jamais cessé de travailler dur afin de rester au top. La star des Kings s’interdit d’ailleurs un aliment précis depuis le début de sa carrière, comme elle l’a confié.
L’histoire aura notamment retenu que les Raptors ont remporté le seul titre de leur histoire durant la saison suivant son départ, lui qui avait été tradé aux Spurs contre Kawhi Leonard. Pour autant, DeMar DeRozan peut rester extrêmement fier de sa carrière NBA : le wingman vient de parachever sa 16e saison au sein de la grande ligue.
Six fois All-Star et All-NBA à trois reprises, le meilleur scoreur de l’histoire de Toronto compte désormais plus de 25.000 points en saison régulière, accompagnés de plus de 5.000 rebonds et presque 5.000 passes décisives. Une production folle qui n’a cependant rien d’un hasard selon l’intéressé, lui qui a travaillé dur afin d’atteindre un tel niveau. Il n’a pas non plus hésité à se priver de certains petits plaisir du quotidien.
DeMar DeRozan intransigeant à propos de l’alcool
Invité du podcast de Dwyane Wade, DMDR s’est ainsi exprimé sur son plus grand tabou :
Pour moi, ça revient à faire des sacrifices : je ne sors pas, je ne bois pas. Je n’ai jamais bu de ma vie. Je ne dis pas que c’est mal ; c’est juste que moi, perso, je n’ai jamais touché à ça. Pas une seule fois. Rien de tout ça.
J’ai toujours vu les choses comme ça : mon but au basket, c’est de jouer le plus longtemps possible. Quand je suis arrivé dans la ligue, je me moquais des anciens : « Frérot, pourquoi tu mets de la glace sur tes genoux ? » Ils me répondaient : « Commence à glacer avant d’en avoir besoin. » Alors je me disais : « Bon, merde, je vais le faire. » Je n’avais mal nulle part, mais j’ai commencé quand même.
Les bains glacés ? Même délire. J’ai commencé juste comme ça, puis c’est devenu une routine, et au final une nécessité. Ça m’a fait entrer dans cette spirale : qu’est-ce que je peux faire d’autre pour prolonger ma carrière ? Manger sain, prendre soin de moi, bien dormir… J’essaie tout ce qui peut m’aider à durer. J’ai eu de la chance — touche du bois — de ne jamais subir de grosse blessure, mais c’est parce que je prends soin de moi. C’est sans fin.
Même aujourd’hui, je demande aux préparateurs : « Vous avez des remèdes qui marchent vraiment ? Bains glacés ? Sels d’Epsom ? Je teste. » Je teste tout. J’étudie mon propre corps : étirements quotidiens ou autre, que ce soit un détail ou un truc plus lourd, je le fais. Parce que je veux continuer à jouer aussi longtemps que possible.
