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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
LeBron James a récemment partagé son admiration — non sans humour — pour Victor Wembanyama. Présent à ses côtés lors d’un tournage, la légende des Lakers n’a pas caché son étonnement face à l’évolution physique du prodige français. Mais derrière la plaisanterie, c’est tout un regard sur l’évolution du jeu NBA qu’il a livré.
Au micro de Mind the Game, LeBron James a raconté sa rencontre avec Victor Wembanyama lors du tournage de The Shop. « J’étais à côté de lui pendant qu’on filmait. J’ai l’impression qu’il a encore grandi de 5 ou 6 centimètres pendant l’intersaison », a-t-il lancé en riant. L’émerveillement est réel face à la stature unique du joueur des Spurs, mais aussi face à ce qu’il représente : une nouvelle ère de joueurs hybrides, capables de tout faire sur un terrain.
Pour LeBron, cette transformation du jeu ne fait que commencer. Loin d’opposer les générations, il a rappelé que l’époque des « Big Three » a toujours existé. « Bien avant moi, D-Wade et Bosh, il y avait Wilt Chamberlain, Jerry West et Elgin Baylor. Cette époque a toujours eu sa place. Mais aujourd’hui, je pense qu’on entre dans une nouvelle ère : celle de la profondeur d’effectif. »
Wemby incarne une nouvelle ère
Avec des talents comme Wembanyama, capables de défendre le cercle et de remonter le ballon comme un meneur, la NBA semble effectivement glisser vers un basket plus fluide, plus polyvalent, où la structure classique des superteams laisse place à des collectifs plus étoffés.
Pour LeBron, cette évolution est naturelle. À bientôt 41 ans, il a vu le jeu se transformer à une vitesse folle, et il continue de l’embrasser. Voir Wembanyama grandir — littéralement et sportivement — sous ses yeux est sans doute une façon de mesurer la nouvelle génération qui s’annonce.
Reste à savoir si ce changement de paradigme aura un réel impact sur les résultats. Car aussi prometteurs soient-ils, les jeunes talents doivent encore apprendre à gagner. Et pour ça, la présence d’un vétéran comme LeBron dans le paysage NBA reste précieuse.
Entre admiration sincère et regard analytique, James continue de marquer la Ligue, même en dehors du terrain. Wemby, lui, sait déjà qu’il aura les projecteurs braqués sur lui — et qu’un certain King James le regarde avec attention.
