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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Dans une ligue où les superstars protègent jalousement chaque dollar, James Harden a fait un choix à contre-courant. En acceptant une baisse de salaire significative, le meneur a permis aux Clippers de se renforcer sérieusement cet été. Un geste salué autant par ses dirigeants que par les fans.
Lawrence Frank l’a confirmé publiquement : sans ce « paycut », la franchise n’aurait pas pu attirer Bradley Beal et Brook Lopez. En renonçant à plusieurs millions de dollars, James Harden a mis les ambitions collectives au-dessus de ses intérêts individuels. Une attitude rare pour une star de ce calibre, mais bienvenue pour les dirigeants.
« Le sacrifice de Harden a été déterminant pour signer Beal et Lopez », a reconnu Frank. Le message est clair : l’ancien MVP n’est pas là pour gonfler ses statistiques, mais pour gagner. Et il est prêt à faire tout ce qu’il faut pour offrir un dernier vrai run au titre à ce groupe. Et avec un tel roster, les Clippers auront leur chance dans cette campagne 2025-26.
Une décision saluée dans toute la NBA
« Il a renoncé à des millions pour aider son équipe à progresser. Respect. » Ce type de réaction a fleuri sur les réseaux sociaux depuis l’annonce. Car si Harden reste une figure clivante, ce choix ne laisse personne indifférent. Peu de stars à son niveau accepteraient un tel effort en fin de carrière. Mais le Barbu veut sa bague.
Avec l’arrivée de Beal, les Clippers disposent désormais d’un trio redoutable à l’arrière : Harden, Beal et Kawhi. Le tout soutenu par la protection de cercle d’un vétéran comme Lopez et évidemment Ivica Zubac. Un effectif taillé pour rivaliser avec les cadors de l’Ouest… à condition que la santé tienne enfin.
Ce geste de Harden pourrait aussi changer sa perception auprès du grand public. Longtemps critiqué pour son individualisme ou ses choix de carrière, le voilà dans un rôle de leader désintéressé. À 35 ans, il veut gagner — et il le prouve autrement que par des déclarations.
Reste à savoir si ce pari portera ses fruits. Mais quoi qu’il arrive, Harden a déjà gagné quelque chose de précieux : le respect de ses dirigeants, de ses coéquipiers… et de beaucoup d’observateurs. Il faut désormais confirmer que ce sacrifice financier n’a pas été fait pour rien.
