Par Rédaction | Sport
À tout juste 22 ans, elle fait déjà tourner les têtes et redonne de l’espoir au tennis féminin français. Loïs Boisson, nouvelle étoile montante de la balle jaune, impressionne autant par son jeu que par son charisme. Révélée au grand public lors de Roland-Garros 2025, elle vient tout juste de remporter son tout premier tournoi WTA à Hambourg. Et tout semble lui sourire, jusqu’à susciter une sacrée comparaison avec deux monstres sacrés du sport américain…
Elle a ce truc en plus, ce « je-ne-sais-quoi » qui fait basculer une carrière dans une autre dimension. Lorsqu’on évoque Loïs Boisson, on ne parle plus seulement d’une joueuse prometteuse. En l’espace de quelques mois, son nom s’est inscrit dans la mémoire collective. Roland-Garros 2025 a été son tremplin : une wild-card devenue phénomène, un conte moderne au milieu des terrains ocre de la Porte d’Auteuil.
Et puis, au détour d’une interview accordée à L’Équipe pendant le tournoi parisien, un homme d’influence dans le monde du sport, Lionel Maltese, ex-membre de la FFT a posé les mots qui frappent et marquent. En évoquant l’ascension de Boisson, il a déclaré :
Loïs Boisson sur les traces… de Michael Jordan et Shaquille O’Neal ?
« Ce genre de phénomène, parti de rien, qui se fait les croisés il y a un an, c’est un conte de fées qui touche les gens. Mais surtout, elle a un coup marketé, ce coup droit lasso de dingue dont on pourrait faire un logo comme le dunk jambes écartées de Michael Jordan ou le smash qui fracasse le panneau de basket de Shaquille O’Neal »
Cette comparaison n’est pas anodine. Elle dit tout du potentiel symbolique de Loïs Boisson. Car au-delà du talent pur, c’est l’identité visuelle de son jeu — ce fameux coup droit lasso spectaculaire — qui capte l’attention. Comme les dunks de Jordan ou les smashs d’O’Neal, ce geste pourrait devenir un symbole, une signature que l’on associe instantanément à une star. Dans un paysage sportif français en quête de nouvelles icônes féminines, Boisson arrive à point nommé.
Brice Beignon, fondateur de l’agence Ambission, le confirme : « En France, on n’a plus de grandes sportives à qui s’attacher. Il y a clairement une place à prendre. On l’a vu pendant les Jeux, les gens veulent s’engager derrière un personnage. C’est ce qui explique en très grande partie le fait que Loïs ait explosé. » Cette envie d’incarner, de porter un espoir collectif, elle l’endosse avec une fraîcheur désarmante et une maturité étonnante pour son âge.
Et le terrain ne ment pas. Son premier titre à Hambourg, acquis quelques semaines après Roland-Garros, confirme que son succès n’est pas qu’un feu de paille. Il valide une progression, une solidité mentale et physique retrouvée après une blessure grave au genou un an plus tôt. Là encore, l’histoire est belle : de la rééducation à la victoire sur le circuit WTA, il n’aura fallu qu’un an.
En filigrane, se dessine un profil rare : celui d’une athlète à la fois performante, reconnaissable et inspirante. Loïs Boisson n’est pas simplement en train de réussir : elle construit une marque, une légende, un récit. Souhaitons-lui d’aller le plus loin possible, avec l’indéfectible soutien d’un public qui lui est déjà acquis.