Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
À San Antonio, les ambitions sont claires : viser bien plus haut que la saison précédente. Avec une intersaison très active et un cinq majeur renforcé, la franchise texane aborde la campagne 2025-2026 avec un effectif aussi jeune que prometteur autour de Victor Wembanyama.
Le cinq de départ imaginé par les observateurs mise sur un équilibre parfait entre création, défense et spacing : De’Aaron Fox à la mène, Dylan Harper en soutien, Stephon Castle sur l’aile, Harrison Barnes pour l’expérience, et bien sûr Wembanyama dans la raquette. Un mix qui intrigue autant qu’il inspire la confiance chez les observateurs.
La profondeur n’est pas oubliée, avec une second unit composée de Devin Vassell, Carter Bryant, Keldon Johnson, Jeremy Sochan et Luke Kornet. Une combinaison de jeunesse et de polyvalence capable de tenir le rythme lorsque les titulaires souffleront. « Le cinq projeté des Spurs pour la saison prochaine est costaud. Et leur second unit est loin d’être ridicule. Leur total de victoires est actuellement estimé à 42,5 », rappelle Evan Sidery.
Un effectif dense et cohérent
L’arrivée de Fox change la donne sur les lignes arrières. Son leadership et sa vitesse complètent parfaitement le jeu de Wembanyama, qui pourra bénéficier de nombreuses situations favorables. La présence de vétérans comme Barnes permet aussi de stabiliser un effectif encore jeune, mais ambitieux.
Jeremy Sochan et Keldon Johnson, relégués sur le banc, offrent au staff une rare flexibilité pour ajuster les line-ups selon les adversaires. L’intensité défensive de Castle et la créativité de Harper devraient aussi s’affirmer au fil des semaines, à condition que le staff leur accorde la confiance nécessaire.
Avec un total de 42,5 victoires projeté, les attentes sont claires : lutter pour les playoffs, voire plus si la mayonnaise prend rapidement. La pression monte, mais les signaux envoyés par la direction et les joueurs laissent penser que la franchise est prête pour ce nouveau palier.
Reste désormais à transformer ce potentiel sur le papier en résultats concrets. Car dans une Conférence Ouest toujours plus dense, la marge d’erreur reste très faible. Les Spurs devront se montrer constants dès les premières semaines pour ne pas être laissés derrière.