Une star du circuit tranche sans crainte entre Nadal et Djokovic : « Il était très bon, mais… »

Les légendes du tennis, Rafael Nadal (gauche) et Novak Djokovic (droite)
Tennis TV (DR)

Par Rédaction | Sport

Dans le monde du tennis, certains avis valent de l’or, surtout lorsqu’ils émanent de joueurs ayant côtoyé les sommets. Quand une figure respectée du circuit se prononce sur les deux géants que sont Rafael Nadal et Novak Djokovic, les mots résonnent forcément fort. Feliciano Lopez n’a jamais été du genre à mâcher ses mots… et cette fois encore, il frappe là où ça fait mal !

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Sur les courts, il avait cette élégance rare, ce service tranchant, et cette longévité impressionnante. Feliciano Lopez, récemment retraité, continue de faire parler de lui, non pas raquette à la main, mais micro tendu. Invité à revenir sur ses années passées face aux plus grands, l’Espagnol n’a pas hésité à comparer deux des légendes du jeu moderne. Et si Rafael Nadal et Novak Djokovic ont souvent été mis dos à dos dans les débats des fans et des experts, Lopez y apporte une perspective de joueur, directe, sincère… et sans détour.

Feliciano Lopez estime Djokovic plus dur à jouer que Nadal

Dans un entretien accordé au média Punto de Break, Feliciano Lopez a livré une analyse précise de ce qui distingue les deux champions, et surtout de ce qui rend Novak Djokovic si redoutable à ses yeux. Ses mots, teintés de vécu, trahissent un profond respect, mais aussi une forme de soulagement de ne plus avoir à les affronter :

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«  Djokovic a une particularité : contre lui, on ne sait jamais où frapper la balle. Avec Rafa, à un certain moment, je me disais : ‘Bon, je sers, et quand je joue en fond de court, je frappe fort avec mon coup droit sur son revers et je suis agressif’. Avec Djokovic, on n’a jamais l’impression d’avoir le point en main. Le contrôle du match est toujours de l’autre côté, parce qu’entre le coup droit et le revers, il n’y a pas de différence, on ne sait pas où frapper la balle. J’étais l’un des meilleurs serveurs du circuit, mais je ressentais une pression supplémentaire contre lui. Rafa était très bon, mais on vous donnait beaucoup plus de temps  »

Si cette déclaration fait autant réagir, c’est parce qu’elle vient d’un joueur qui a longtemps été aux premières loges. Feliciano Lopez, gaucher au style offensif, a croisé Rafael Nadal à 14 reprises sur le circuit ATP. L’Espagnol a réussi à battre son illustre compatriote à quatre reprises, un bilan honorable face à une légende. En revanche, face à Novak Djokovic, le constat est bien plus sévère : une seule victoire pour neuf défaites. Une statistique qui donne tout son poids à ses propos.

Ce que Lopez met en lumière, c’est cette capacité unique du Serbe à neutraliser le jeu de ses adversaires, même les meilleurs serveurs. Son impression d’étouffement face à Djokovic, qu’il qualifie presque d’insaisissable, contraste avec une forme de lisibilité tactique que Nadal pouvait offrir à certains moments. Il ne s’agit pas ici de dévaloriser l’Espagnol, mais d’illustrer l’extrême complexité de jouer contre Djokovic.

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