Avant de lancer sa fin de saison 2025, la stat terrifiante sur Loïs Boisson : « Elle a… »

Loïs Boisson
France TV (DR)

Par Rédaction | Sport

À seulement 22 ans, Loïs Boisson est en train de faire son trou sur le circuit WTA. Le public français la découvre, l’encourage, la suit. Après un printemps flamboyant, la jeune Niçoise s’apprête à aborder la dernière ligne droite de sa saison, avec ambition. Mais un chiffre, une statistique, vient semer le doute

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L’automne s’annonce brûlant pour Loïs Boisson. Non seulement parce qu’elle va enchaîner plusieurs tournois décisifs dans sa course au top 30 mais aussi parce qu’elle devra le faire… sur dur. Une surface qui, jusqu’ici, lui résiste presque totalement. Si la joueuse tricolore a impressionné à Roland-Garros puis confirmé sur la terre battue européenne — avec notamment un titre plein d’autorité à Hambourg —, le contraste est brutal dès que la terre rouge laisse place à l’acrylique bleue.

Loïs Boisson : la promesse bleue encore fragile

Longtemps, Loïs Boisson a fui les courts en dur. Ce n’est pas une figure de style : la Française n’a jamais caché que la terre battue était son refuge, son terrain de confiance. Quant au gazon, elle n’avait encore jamais mis les pieds sur cette surface avant… l’été 2024 ! On comprend alors mieux pourquoi son palmarès sur gazon et dur en extérieur reste désespérément vierge. Un constat que L’Équipe a résumé avec une explication aussi précise qu’implacable :

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« Sur dur, elle compte comme meilleures performances un quart de finale au WTA 125 de Limoges en décembre 2023 et deux autres quarts à Grenoble (ITF 75 000 $) et Macon (ITF 50 000 $) en 2024, ces trois tournois ayant été disputés en salle. Et ses plus belles victoires ? Olivia Gadecki, 234e en 2021, Kristina Mladenovic, 237e en 2023 et Tereza Martincova, 148e, sur abandon en 2024. Et face aux quatre tops 100 qu’elle a défiés sur la surface, Boisson n’a pas pris le moindre set. »

Ce n’est pas une simple anomalie statistique : c’est un vrai point faible. Contrairement à d’autres jeunes joueuses de sa génération qui se sont très tôt frottées à toutes les surfaces, Boisson a construit sa progression essentiellement sur terre battue. Cela se voit dans son jeu — lifté, travaillé, basé sur la régularité — mais aussi dans ses repères. Sur dur, la balle va plus vite, le temps de réaction est moindre, les échanges plus explosifs. Et pour l’instant, elle n’y trouve pas encore la clé.

Pourtant, tout n’est pas si noir. Si l’on regarde son année 2025 dans son ensemble, Loïs Boisson a franchi un cap immense. Elle a conquis son premier titre WTA à Hambourg, enthousiasmé le public de Roland-Garros, et montré qu’elle avait le mental pour renverser des matchs tendus. Désormais, il lui faut transposer ces qualités sur des surfaces moins naturelles pour elle. Et ça tombe bien : l’Amérique du Nord, puis l’Asie, lui offriront une chance unique de le faire dès cet automne.

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Sa progression se fera aussi par l’expérience. Apprendre à s’adapter, à jouer plus vite, à changer quelques patterns tactiques. Le public français, lui, croit fort en Loïs Boisson, et sera derrière elle, comme il l’a été Porte d’Auteuil. Et si ces prochains mois étaient ceux de sa mue ? Rien ne serait plus excitant pour clôturer 2025 en beauté.

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