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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Alors que plusieurs cadors de la conférence Est devront composer avec des blessures majeures, une franchise en a profité pour se renforcer en douceur. Sans coup d’éclat majeur sur le marché, New York s’affiche pourtant comme l’une des équipes à suivre à l’Est. Un nouvel entraîneur, deux recrues ciblées et un effectif plus profond : les Knicks avancent masqués.
La décision la plus forte a été prise dès la fin des playoffs pour les Knicks, avec le licenciement de Tom Thibodeau après cinq saisons et une qualification en finale de conférence. C’est désormais Mike Brown qui sera aux commandes. Sur le marché, la franchise a attiré Guerschon Yabusele pour deux ans (11,3M$) et Jordan Clarkson pour un an (3,6M$). Deux ajouts qui s’intègrent naturellement dans la rotation new-yorkaise.
« On n’avait pas beaucoup de marge de manœuvre à cause de l’apron. Mais on a pu signer un très bon intérieur avec Guerschon et un arrière expérimenté avec Jordan », a expliqué un coach des Knicks à Keith Smith (Spotrac). « On est plutôt satisfaits de ces deux ajouts. »
Un effectif dense, un nouveau cap à franchir
Malgré un été discret, les Knicks restent redoutables sur le papier. Brunson, Towns, Bridges, Anunoby et Hart forment un cinq solide, tandis que Mitchell Robinson et Miles McBride complètent un banc bien plus équilibré. Avec l’arrivée de Clarkson, le scoring secondaire est également renforcé, tandis que Yabusele brille dans tous les domaines.
L’ensemble devra rapidement s’adapter aux systèmes de Mike Brown. Mais avec un groupe qui se connaît bien, le staff mise sur la continuité et la polyvalence. L’absence de grands mouvements est aussi due à la réalité financière : New York est limité par les règles du salary cap, ce qui rend chaque décision cruciale.
Dans un Est décimé par les blessures (Haliburton, Tatum, Lillard), les Knicks pourraient profiter de leur stabilité pour s’imposer. Derrière Cleveland, la voie semble dégagée. Orlando et Atlanta arrivent, mais New York a l’avantage de l’expérience et de la cohésion.
Reste à savoir si cette continuité suffira à franchir un cap. La pression sera grande, mais Mike Brown et son groupe ont toutes les cartes en main pour prolonger l’élan positif de la saison passée. C’est peut-être le moment ou jamais.
