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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
En Californie, la rivalité entre franchises fait rage, surtout entre les Lakers, les Clippers et les Warriors. Pourtant, cet été, seuls les Lakers et les Clippers ont vraiment bougé. Golden State, au contraire, est resté très discret, au grand dam de ses supporters. Et pourtant, certains voix continuent de mettre les Warriors au-dessus de leurs rivaux, malgré leur inaction sur le marché.
Kendrick Perkins, ancien joueur NBA et analyste, a récemment donné son classement des équipes californiennes selon leurs intersaisons et ambitions. Il place les Warriors juste derrière les Lakers, et donc au-dessus des Clippers. Un avis qui semble déconnecté de la réalité du marché, surtout avec les venues de Bradley Beal et Chris Paul.
Perkins déclare : « Si je devais les classer parmi les équipes de Californie en fonction de leurs intersaisons ou de leur niveau, je les mettrais derrière les Lakers et les Warriors. » Cette affirmation étonne, car les Warriors n’ont quasiment rien fait pendant l’intersaison, laissant le terrain libre aux Clippers pour renforcer leur effectif. Cette absence de mouvements interroge alors que l’équipe reste candidate au titre.
Le débat autour de la position des Warriors
Malgré cela, la franchise de San Francisco conserve une aura et un respect liés à son historique récent, notamment ses titres et son style de jeu. Pour Perkins, ce passé et la qualité de son noyau suffisent encore à justifier cette place élevée dans la hiérarchie californienne.
Pour les fans et les observateurs, l’évaluation de Perkins paraît décalée. Les Clippers, avec les arrivées de Bradley Beal, John Collins, Brook Lopez ou Chris Paul, ont clairement affiché leur volonté de s’imposer en Californie. Pendant ce temps, les Warriors, sans recrue et sans mouvement, donnent l’impression d’un manque d’ambition, ce qui alimente la frustration des supporters.
L’inertie de Golden State soulève des questions sur leur capacité à défendre leur titre dans une Conférence Ouest toujours plus compétitive. À l’inverse, les Lakers, malgré leurs doutes, ont pris des risques pour renforcer leur roster. Cela crée un contraste saisissant entre deux visions de la construction d’une équipe compétitive.
La réalité sportive dira si la prudence des Warriors sera payante. Mais dans l’immédiat, l’avis de Perkins semble isolé, voire naïf, face aux mouvements bien plus visibles et marquants des autres franchises californiennes.
