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Par Rédaction | Sport
Entre franc-parler légendaire et anecdotes de vestiaire, José Mourinho n’a jamais été du genre à mâcher ses mots. Cette semaine encore, le technicien portugais s’est exprimé sans détour sur la victoire du PSG en Ligue des champions… et sur un certain Zlatan Ibrahimovic. Une sortie aussi inattendue que piquante !
Il y a des déclarations qui claquent comme une frappe en pleine lucarne, et celle de José Mourinho en fait clairement partie. Alors qu’il s’exprimait à propos de la saison du Paris Saint-Germain, le Special One a profité de l’occasion pour glisser une comparaison bien sentie avec une vieille connaissance. L’air de rien, sans jamais hausser le ton, mais avec cette ironie tranchante qui lui est propre. Il n’a pas prononcé son nom immédiatement, mais tous les amateurs de football ont vite compris où il voulait en venir.
Mourinho vs Ibrahimovic : petite pique entre grandes gueules
Dans cette interview relayée par Le Figaro, José Mourinho a d’abord salué la performance des Parisiens cette année, malgré le départ de Kylian Mbappé, avant de tirer une parallèle avec son propre passé glorieux. Et c’est là que le tacle bien senti tombe, en une seule phrase, glaciale et imparable :
« Le PSG est la grande équipe de cette saison. Ils ont gagné la Ligue des champions de cette manière, en ayant perdu théoriquement leur meilleur joueur (Kylian Mbappé). Ça me rappelle quand j’ai gagné la Ligue des champions avec l’Inter Milan sans Ibra. Il est parti au Barça, finalement, on a fini par remporter le titre, et lui non. »
Ce n’est pas la première fois que José Mourinho évoque Zlatan Ibrahimovic, qu’il a dirigé à l’Inter Milan, puis retrouvé brièvement à Manchester United. Ici, le Portugais sous-entend que certaines équipes peuvent devenir meilleures sans superstars. Un message que l’on peut lire comme un éloge indirect du collectif parisien… et un rappel cinglant que l’absence d’un grand nom ne rime pas forcément avec échec.
Et ce n’est pas tout. Dans cette même interview, Mourinho n’a pas hésité à afficher son soutien pour deux joueurs portugais du PSG, Nuno Mendes et Vitinha, qu’il aimerait voir figurer en haut des listes pour le Ballon d’Or. Une préférence nationale assumée, mais qui fait aussi l’impasse sur d’autres figures fortes du club parisien comme Ousmane Dembélé ou le jeune prodige espagnol Lamine Yamal. Une manière, peut-être, de recentrer le débat sur le mérite pur et le travail collectif plutôt que sur le buzz médiatique.
En creux, Mourinho dresse un portrait de ce qu’il considère être un vrai champion : discret, décisif, et surtout capable de briller sans faire de bruit. Zlatan, lui, appartient clairement à une autre catégorie !
