puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
La reconstruction se poursuit à San Antonio avec l’ajout discret mais réfléchi d’un shooteur confirmé. Lindy Waters III, free agent passé par plusieurs franchises NBA, a trouvé un accord avec les Spurs pour un contrat d’un an. Une opportunité pour la franchise texane de tester un profil fiable à bas coût, dans une logique de complément autour du projet Victor Wembanyama.
À 27 ans, Lindy Waters ne possède pas un CV impressionnant mais il a su démontrer une régularité dans un domaine essentiel : le tir longue distance. En quatre saisons NBA, il tourne à 37% à 3 points, un pourcentage solide compte tenu de son statut et de son temps de jeu limité. L’arrière a notamment été vu à Oklahoma City, Golden State et Detroit, avec qui il a terminé la saison dernière.
« Lindy Waters III a accepté un contrat d’un an avec les Spurs », a rapporté Shams Charania ce week-end, précisant que l’arrière est représenté par Klutch Sports. Waters a disputé 52 matchs lors de l’exercice 2024-25, partagé entre les Warriors et les Pistons. Utilisé dans des rôles ponctuels, il a cependant continué à faire valoir sa capacité à punir les défenses en catch-and-shoot.
Un pari peu risqué pour une équipe en pleine construction
Le natif d’Oklahoma City n’a jamais été drafté, mais il s’est frayé un chemin en NBA grâce à ses performances dans la G League et à un style de jeu simple et discipliné. Il a notamment tourné à 21.8 points par match à 42,5% de loin avec le OKC Blue en 2023-24. À San Antonio, il vient garnir les ailes et offrir une option offensive supplémentaire derrière les cadres en place.
Avec un effectif encore jeune et en évolution, les Spurs misent sur des profils capables d’espacer le jeu autour de Wembanyama. Waters n’aura probablement pas un grand rôle, mais sa présence peut soulager les rotations et stabiliser certaines séquences, surtout si le tir longue distance reste au rendez-vous. Il connaît déjà les exigences NBA et n’aura besoin d’aucune phase d’adaptation.
San Antonio garde également une vraie flexibilité avec ce contrat court. Si le fit n’est pas concluant, aucun engagement à long terme ne pèse sur l’organisation. En revanche, si Waters réussit à se faire une place, il pourrait décrocher une prolongation ou intéresser d’autres franchises en cours de saison. Une situation gagnant-gagnant pour toutes les parties.
Le front office des Spurs continue ainsi à avancer à petits pas mais avec cohérence. Pas de grande signature, pas de star ajoutée, mais des pièces qui peuvent se révéler utiles dans la durée. Lindy Waters III incarne parfaitement ce type de profil discret, mobile et discipliné, qui pourrait s’avérer bien plus précieux que prévu.
