Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Rudy Gobert continue d’être une cible privilégiée pour certains anciens joueurs. Dans le dernier épisode du « Big Podcast », le pivot français a de nouveau essuyé des critiques virulentes, cette fois accompagnées d’un soutien appuyé… mais pas forcément flatteur, de la part des frères Morris.
Tout est parti d’une discussion sur la convention collective actuelle et les montants versés à certains joueurs. Shaquille O’Neal, fidèle à sa réputation, n’a pas hésité à s’en prendre frontalement à Rudy Gobert, remettant en cause son statut et son salaire. Une sortie familière, mais qui a rapidement été validée, puis amplifiée, par Marcus et Markieff Morris.
« Il n’est pas si bon que ça, je vais pas mentir. Il sait défendre… » a lâché Marcus, avant que Shaq ne le coupe d’un cinglant : « Il peut ? » Les jumeaux ont alors demandé à O’Neal de rappeler son surnom pour Gobert lorsqu’il affronte un vrai pivot. La réponse, entre rires et sarcasmes, ne s’est pas fait attendre : « Barbecue Chicken alert. »
Une critique assumée malgré les rires
Même si le ton était léger, le message ne souffre d’aucune ambiguïté. Les Morris estiment clairement que le Français n’a pas le niveau d’un vrai intérieur dominant, du moins selon les standards imposés par Shaq ou leurs propres critères. En clair : il ne mérite absolument pas son salaire actuel. Encore un peu de jalousie ? Possible.
Dans cette séquence, Adam Lefkoe tente malgré tout de tempérer les critiques en rappelant les récompenses individuelles de Gobert, son statut de quadruple Défenseur de l’année et son utilité dans une NBA moderne. En vain. « Il a eu son argent, tant mieux pour lui. Mais c’est pas un joueur de haut niveau », a tranché O’Neal, appuyé par Marcus Morris qui partageait son analyse.
Il faut dire que l’ancien Jazzman cristallise depuis longtemps certaines critiques liées à l’inflation des contrats NBA. Son deal actuel avec Minnesota, estimé à 109 millions sur trois ans, paraît pourtant presque banal au regard de la nouvelle donne financière de la ligue.
Reste que ces propos, même livrés sur un ton badin, renforcent l’image clivante de Gobert dans l’univers NBA. Respecté pour son impact défensif mais régulièrement dénigré sur son apport offensif, le Français devra encore prouver, malgré ses titres et son palmarès.