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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Alors que Victor Wembanyama continue de susciter fascination et attentes, un ancien joueur NBA a décidé de prendre le contre-pied. Jeff Teague, désormais consultant, a surpris en affirmant préférer un autre jeune talent à la star des Spurs, malgré le potentiel hors normes du Français.
Présent dans un podcast, Jeff Teague n’a pas mâché ses mots. S’il reconnaît les qualités physiques uniques de Victor Wembanyama, l’ancien meneur estime que le phénomène n’a encore rien prouvé dans la ligue, contrairement à Paolo Banchero, qui selon lui a déjà démontré davantage. Une opinion tranchée, mais qui reflète une certaine frustration face au battage médiatique autour du Français.
« La raison pour laquelle je dis qu’il [Banchero] est meilleur que Wemby, c’est que Wemby n’a pas vraiment fait grand-chose. On aime Wemby parce que c’est un phénomène… C’est un joueur phénoménal, mais je vais juste me baser sur ce que je vois », a-t-il expliqué.
Une comparaison qui relance le débat sur l’impact de Wemby
Absent des parquets depuis février dernier en raison d’une thrombose veineuse, Wembanyama n’a pas pu défendre sa place sur le terrain durant plusieurs mois. Il est toutefois attendu au camp d’entraînement en septembre, prêt à entamer sa troisième saison NBA sous les couleurs des Spurs et à atteindre pour la première fois les playoffs.
De son côté, Paolo Banchero sort d’une saison convaincante avec Orlando, avec une première sélection All-Star à l’arrivée. Son profil complet et sa régularité ont visiblement séduit Teague, qui privilégie pour l’instant la production concrète à l’avenir théorique.
Ces propos risquent d’alimenter les débats entre fans et analystes, chacun ayant sa propre vision des critères à privilégier : potentiel, impact immédiat, ou régularité. Dans tous les cas, la saison à venir s’annonce comme un test crucial pour Wembanyama, qui devra prouver qu’il peut dominer sur la durée et éviter les blessures.
Avec son physique hors normes et un sens du jeu rare pour sa taille, le Français a encore tout pour devenir l’un des visages de la ligue. Mais pour convaincre les sceptiques comme Teague, seule une saison pleine et dominante pourra faire la différence.
