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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Bradley Beal est prêt à ouvrir un nouveau chapitre de sa carrière à Los Angeles, cette fois avec les Clippers. Après une période compliquée à Phoenix, où son statut de scoreur s’est effrité, le vétéran joue désormais gros dans une équipe qui pourrait relancer sa trajectoire.
Lors de son passage aux Suns, Bradley Beal n’a pas réussi à imposer son jeu comme il le faisait à Washington. Lui qui culminait à plus de 30 points de moyenne en 2021 a terminé la saison 2024 avec seulement 17 points par match. Relégué au troisième rang offensif derrière Kevin Durant et Devin Booker, il a souvent été contraint de s’adapter, au détriment de son efficacité.
Le changement de décor à Los Angeles pourrait marquer un tournant. À 32 ans, Beal n’a plus le luxe du temps. Ce n’est plus un jeune All-Star en ascension, mais un vétéran sous pression, qui doit absolument prouver qu’il peut encore peser dans la ligue. Selon Kendrick Perkins, « Ce passage chez les Clippers va déterminer l’avenir de Bradley Beal. Il est sur la sellette, il n’a plus d’excuse. »
Un environnement offensif taillé pour lui
Le contexte semble plus favorable qu’à Phoenix. Aux côtés de Chris Paul et James Harden, Beal pourra évoluer avec deux des meilleurs créateurs de jeu de la ligue, qui n’ont pas besoin de marquer 30 points pour exister. Contrairement à Durant et Booker, ils peuvent contrôler le tempo, distribuer, et libérer des espaces pour que Beal retrouve son rythme naturel.
Kendrick Perkins l’a martelé sur ESPN : « Tout repose sur Bradley Beal, sur la façon dont il va être utilisé. L’équipe va le mettre dans de bonnes conditions, mais c’est à lui de faire le travail. » Ce constat met en lumière l’urgence de la situation : Beal n’a plus droit à l’erreur, et sa responsabilité sera pleinement engagée.
L’un des atouts majeurs des Clippers reste leur coach, Tyronn Lue, réputé pour son adaptabilité. Il n’hésite pas à ajuster les rôles pour maximiser le rendement de ses joueurs. Entouré d’un effectif profond, Beal pourrait aussi bénéficier d’une charge de travail mieux répartie, ce qui pourrait l’aider à rester en bonne santé.
Mais tout dépendra de lui. Il devra redevenir agressif, constant, et surtout disponible. C’est sa capacité à redevenir un contributeur de haut niveau qui déterminera le véritable impact de ce renouveau californien. Le décor est en place, mais c’est à Beal de jouer sa partition.
