Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
La franchise texane a discrètement renforcé sa rotation extérieure avec une signature peu médiatisée, mais potentiellement utile. Un joueur au profil bien identifié, qui a déjà connu plusieurs équipes NBA et dont l’adresse longue distance pourrait séduire. Dans un effectif encore jeune et en construction, il vient apporter un atout bien ciblé.
Les Spurs ont en effet offert un contrat d’un an, partiellement garanti, à Lindy Waters III. D’après HoopsHype, ce deal s’élève à 500 000 dollars garantis. Passé par le Thunder, les Warriors puis les Pistons, Waters affiche un profil de spécialiste du tir primé, avec 37 % de réussite en carrière derrière l’arc. Un chiffre intéressant pour une équipe en quête de spacing autour de Victor Wembanyama.
Certains fans n’ont pas tardé à réagir positivement à cette signature, la qualifiant de « bonne pioche », a notamment résumé un internaute, reprenant un avis partagé sur les réseaux, où la capacité de Waters à sanctionner à trois points est perçue comme un vrai bonus pour les Spurs. Sa discrétion médiatique contraste avec son efficacité potentielle dans un rôle bien défini.
Un profil qui correspondait pourtant aux besoins de l’équipe
Depuis ses débuts à Oklahoma City, Lindy Waters n’a jamais été une star, mais il a su rester dans le paysage NBA grâce à sa spécialité. Son tir fiable, sa compréhension du jeu sans ballon et sa capacité à accepter un rôle secondaire sont des qualités qui plaisent aux staffs techniques. Les Spurs, qui n’ont pas encore bouclé leur effectif, pourraient bien lui donner sa chance dans la rotation.
Avec seulement 500 000 dollars garantis, San Antonio ne prend aucun risque financier. Le contrat pourrait être coupé sans coût majeur si Waters ne s’impose pas durant la pré-saison. À l’inverse, une intégration réussie pourrait lui permettre de prolonger l’aventure au-delà de cette première année.
Ce type de signature illustre aussi la stratégie actuelle de l’organisation : miser sur des profils complémentaires et expérimentés pour encadrer les jeunes pousses. Waters, à 27 ans, est à mi-chemin entre le vétéran et le jeune joueur, un âge intéressant pour servir de lien dans un vestiaire en transition.
Même si son nom ne fait pas rêver, son profil peut parfaitement convenir à une équipe qui cherche encore ses repères offensifs. Un shooteur fiable en sortie de banc, prêt à jouer juste et sans excès, peut vite devenir une valeur sûre sur les ailes. Les Spurs semblent l’avoir bien compris.