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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Le projet des Warriors pour la saison à venir commence à se dessiner. Golden State n’a pour l’instant rien fait et cela inquiète grandement les supporters. Certains observateurs restent sceptiques sur la capacité de ce groupe à tenir sur la durée face à la concurrence de l’Ouest.
À ce stade, la rotation projetée pour les Warriors lors de la saison 2025-26 mise sur un cinq majeur composé de Stephen Curry, Moses Moody, Jimmy Butler, Draymond Green et le rookie Quinten Post. Un mélange d’expérience, de talent offensif… mais aussi d’incertitudes. En sortie de banc, le staff pourra compter sur Podziemski, Hield, Santos ou encore Trayce Jackson-Davis. Une profondeur correcte, mais qui pose question à certains fans.
« Il faut un pivot confirmé et un ailier solide (comme un retour de Kevin Knox ou un bon free agent). Sans ça, on va souffrir contre les gros intérieurs comme Wembanyama, et on n’a pas assez de profondeur pour aller loin en playoffs », estime un supporter sur X. D’autres évoquent un besoin de stabiliser la mène avec un vrai backup derrière Curry pour sécuriser la second unit.
Une équipe compétitive mais vieillissante ?
La projection actuelle de 46,5 victoires semble raisonnable, mais pas enthousiasmante. Elle reflète une forme d’attente prudente : Golden State peut rester dangereux… mais plus comme outsider que prétendant sérieux au titre. Et si Butler apporte une vraie grinta, son intégration dans un système déjà complexe reste un pari risqué à ce stade de sa carrière.
Les doutes s’accumulent aussi autour du facteur temps. Plusieurs voix s’accordent à dire que l’âge commence à peser sur le groupe. « On a l’impression que les Warriors vont vraiment commencer à accuser le coup en 2025-26 », résume un fan lucide. Entre Curry (37 ans), Butler (35) et Draymond (35), la marge de progression est limitée.
L’organisation mise visiblement sur un dernier baroud d’honneur autour de ses vétérans, mais sans vraie assurance santé ni garant défensif dans la raquette, la stratégie s’annonce fragile. L’arrivée de Quinten Post intrigue, mais le joueur ne pourra pas tout faire seul dans la peinture. On notera aussi l’absence de Jonathan Kuminga, assumé sur le départ.
Golden State garde encore les moyens de surprendre. Mais pour rivaliser avec Denver, Minnesota ou Oklahoma City, un ou deux ajustements ciblés s’imposent. Le temps presse, et la fenêtre se referme. Rappelons que les Dubs sont la seule équipe sans un seul mouvement cet été.
