Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Guerschon Yabusele avait suscité un début de controverse après avoir évoqué un manque de soutien du staff avant le quart de finale des Jeux Olympiques de Paris. Ce mardi, à l’occasion du Media Day de l’équipe de France, l’intérieur a pris la parole pour rectifier le tir, tout comme le manager général Boris Diaw, venu calmer le jeu.
Tout est parti d’un podcast dans lequel Guerschon Yabusele s’exprimait aux côtés de deux futurs coéquipiers aux Knicks. L’ailier fort avait déclaré que « tout le staff technique et quelques représentants de la Fédération imaginaient que c’était fini », avant la victoire face au Canada l’été dernier. Il avait également ajouté : « Il n’y avait plus que nous, les joueurs. » Une déclaration qui a rapidement fait le tour des réseaux.
Face à l’ampleur de la réaction, le joueur a tenu à apporter des précisions. Il a expliqué qu’il faisait surtout référence à la pression extérieure, en particulier celle des médias et des supporters. « Je voulais expliquer qu’on était un peu seuls contre tous, d’un point de vue médiatique ou d’un point de vue des fans, alors que certains disaient que c’était déjà fini », a-t-il affirmé.
Un malentendu vite dissipé en interne
Yabusele a aussi tenu à rétablir l’implication du staff, estimant que ses propos ont été mal interprétés. « Vous vous doutez bien que des gens du coaching staff étaient avec nous, qu’ils nous accompagnaient tout le temps. Ce n’était pas forcément comme ça que je voulais que ça soit ressenti », a-t-il ajouté, affichant une volonté d’apaisement.
De son côté, Boris Diaw a pris soin de calmer les tensions, évoquant une mauvaise formulation plus qu’un vrai malaise. Pour le manager des Bleus, la cohésion reste intacte, et cet épisode est désormais considéré comme clos. Aucun incident n’aurait été signalé dans le vestiaire depuis les propos du joueur.
Malgré cette clarification, l’incident souligne à quel point chaque mot peut peser dans une telle période. Le moindre écart est scruté, et les Bleus doivent composer avec une forte pression médiatique, surtout avec les absents. Pour le staff comme pour les joueurs, l’unité affichée semble aujourd’hui primordiale.
Reste à savoir si cette sérénité pourra perdurer une fois la compétition lancée. L’équipe de France entame son tournoi dans un climat désormais apaisé, mais tout aussi chargé d’attentes. Malgré les absents, ce groupe veut viser la victoire finale durant l’Euro.