Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Depuis ses débuts tonitruants en NBA, Victor Wembanyama suscite fascination et admiration. Mais à mesure que les attentes grimpent, les critiques se font plus virulentes. Un commentateur américain a récemment provoqué un tollé en déclarant que le Français serait tout simplement « le joueur le plus surcoté de la ligue ».
Malgré deux saisons impressionnantes sur le plan statistique, Victor Wembanyama continue de diviser. Sa popularité, son statut de phénomène mondial et sa présence dans certains classements de top 10 NBA ont nourri un sentiment de rejet chez certains observateurs. Pour eux, l’engouement dépasse largement ce que le joueur a véritablement accompli.
Le ton est monté d’un cran lorsqu’un analyste a affirmé : « Victor Wembanyama est peut-être le joueur le plus surcoté de la ligue. Il est apparemment dans le top 10 NBA, alors qu’il n’a rien prouvé d’autre que d’avoir un avantage physique massif. » Une phrase tranchante, qui relance le débat sur la précocité des jugements dans la ligue.
Un statut de star qui ne laisse personne indifférent
Les réactions n’ont pas tardé. Nombreux sont ceux qui estiment que le Français a justement surpassé les attentes pour un jeune joueur, en menant la NBA aux contres et en affichant des chiffres rares à son âge. D’autres rappellent que son impact défensif et sa polyvalence ont déjà transformé les Spurs, même si les résultats collectifs ne suivent pas encore.
La franchise texane mise d’ailleurs tout sur lui, en restructurant son effectif autour de ses qualités. Ce rôle de pierre angulaire, associé à une hype médiatique mondiale, alimente les frustrations de certains analystes qui préfèrent voir des performances concrètes avant d’accorder les honneurs.
Wembanyama, de son côté, reste impassible. Fidèle à lui-même, il continue d’afficher une éthique de travail rigoureuse, sans répondre publiquement aux critiques. Son entourage, lui, affirme que ces remarques ne font que nourrir sa motivation pour la saison à venir.
Reste à savoir si le joueur confirmera dès sa troisième année ce que beaucoup perçoivent déjà comme un talent générationnel. S’il continue sur sa lancée, les voix dissonantes devraient rapidement se faire plus rares.