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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
La stratégie des Knicks est claire : miser sur la stabilité et investir lourdement sur leur cinq majeur. Avec la prolongation de Mikal Bridges officialisée ce jeudi soir, la franchise new-yorkaise affiche désormais un engagement financier impressionnant. Près de 740 millions de dollars sont consacrés à ses cinq titulaires, un pari audacieux sur la continuité.
En prolongeant Mikal Bridges pour 150 millions sur quatre ans, les dirigeants poursuivent une politique entamée depuis plusieurs mois. OG Anunoby a lui aussi été prolongé récemment, Josh Hart avait déjà été sécurisé plus tôt, et Jalen Brunson reste la pierre angulaire du projet. L’arrivée de Karl-Anthony Towns, avec son contrat massif, complète ce cinq aussi coûteux que prometteur.
« Les Knicks ont verrouillé l’un des cinq majeurs les plus chers de l’histoire », rappelle un cadre de la ligue. « Ils misent tout sur la complémentarité entre des joueurs défensifs de haut niveau et des options offensives déjà installées. » Cette déclaration reflète bien l’état d’esprit d’une organisation qui n’a jamais été aussi ambitieuse depuis deux décennies.
Un cinq majeur new-yorkais à 740 millions de dollars
Cette somme colossale est répartie entre des profils très complémentaires. Brunson, leader offensif incontesté, sera entouré de deux ailiers deux-way (Hart et Bridges), du redoutable défenseur OG Anunoby et de la puissance intérieure de KAT. Tous sont sous contrat à long terme, ce qui garantit une rare stabilité à New York, souvent marquée par l’instabilité par le passé.
Ce choix implique cependant une pression énorme. À ce niveau de dépenses, le moindre échec en playoffs pourrait être perçu comme une catastrophe. Leon Rose et son front office ont clairement décidé d’assumer ce risque. En misant sur un noyau jeune mais déjà expérimenté, ils espèrent installer la franchise durablement parmi les cadors de la Conférence Est.
Reste désormais à prouver que l’alchimie sera au rendez-vous. Towns devra trouver sa place dans un collectif qui repose sur la dureté défensive et le sacrifice. Et Brunson, désormais entouré de cadres solides, n’aura plus d’excuses. Pour New York, l’heure n’est plus à la reconstruction : c’est le moment de viser haut.
L’avenir immédiat de la franchise va donc se jouer dès les premiers mois de compétition. Entre attentes populaires et pression interne, les Knicks n’auront pas le droit à l’erreur. Mais avec un tel cinq majeur, ils peuvent enfin rêver plus grand que le simple statut d’outsider.
