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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Il n’a pas encore disputé la moindre minute officielle avec les Spurs, mais Carter Bryant fait déjà forte impression au sein de la franchise texane. Ses entraînements ont marqué les esprits, au point que certains observateurs l’imaginent obtenir un rôle important dès ses débuts en NBA. L’enthousiasme est palpable, aussi bien en interne que du côté des fans.
Drafté à la 14e position, l’ailier possède un profil rare : athlétique, long, créatif balle en main et sérieux dans l’approche. Dès les premiers jours, son implication lors des sessions estivales a séduit le staff. Mitch Johnson apprécierait particulièrement sa capacité à assimiler rapidement les consignes et à jouer juste. Une adaptation express qui nourrit déjà quelques espoirs.
« Il doit absolument jouer 20 minutes par match », a lancé un fan sur X, convaincu du potentiel immédiat du joueur. Un autre, plus pessimiste, a rétorqué : « Il le devrait, mais malheureusement, ce ne sera probablement pas le cas. » Entre impatience et réalisme, les supporters s’interrogent sur la place que lui réservera San Antonio cette saison.
Un profil séduisant, mais une rotation déjà bien fournie
Sur le papier, Bryant coche pourtant beaucoup de cases. Il peut évoluer sur plusieurs positions, espacer le jeu et défendre sur les extérieurs comme sur les ailiers forts. Mais le contexte collectif, lui, reste dense : entre Jeremy Sochan, Keldon Johnson, Victor Wembanyama et le reste de la rotation, les minutes seront chères à distribuer.
Les Spurs savent aussi que la patience fait partie de leur ADN. Intégrer Bryant dans un cadre progressif, sans le griller, peut faire partie d’un plan réfléchi. On sait que Johnson avait adopté une approche similaire avec Stephon Castle, longtemps placé sur le banc et profitant ensuite des blessures pour obtenir plus de minutes.
Cela dit, le discours pourrait changer si Bryant confirme son impact dès la présaison. Sa mentalité exemplaire, combinée à son efficacité dans les entraînements, pourrait forcer la main du staff, surtout si la franchise vise plus la progression collective que le résultat immédiat.
Dans une équipe encore en construction autour de Wembanyama, Carter Bryant semble être le parfait complément : sobre, polyvalent, motivé. Reste à voir si les Spurs décideront de miser dès maintenant sur son potentiel ou s’ils privilégieront une montée en puissance plus classique.
